Algérie – Dans un discours, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, s’est penché sur l’affaire de l’exfiltration de la militante algérienne, Amira Bouraoui, vers la France depuis la Tunisie. L’équipe de Dzair Daily vous informe des dernières nouvelles dans son édition du dimanche 12 février 2023.
Créant une nouvelle crise entre Alger et Paris, l’affaire de la militante algérienne a marqué un autre point de tension. Celle-ci porte sur son « exfiltration clandestine et illégale » sur le territoire français. Ce à quoi, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a souhaité prendre la parole au sujet de l’embarquement pour la France de l’Algérienne Amira Bouraoui.
Effectivement, dans une interview exclusive accordée au journal électronique Algérie maintenant, Mohamed Bouslimani a pris la parole sur « l’évacuation secrète » de la susdite ressortissante algérienne. « L’exfiltration d’Amira Bouraoui a fait tomber les masques de la presse française », a-t-il déclaré. Affirmant dans ce contexte que les médias de l’Hexagone tentent de frapper l’équilibre de l’Algérie.
Par ailleurs, face à ce qu’il décrit comme un « acharnement contre notre pays », le ministre de la Communication a sollicité les médias algériens. Et ce, en les appelant à affronter cette situation avec professionnalisme. Bouslimani a ensuite déclaré : « Ce qu’a fait la presse française ne nous a pas étonnés. Tout était clair bien avant. Mais, aujourd’hui, l’affaire de l’exfiltration de la dénommée Amira Bouraoui a fait tomber les masques ».
Bouslimani rejette les allégations présentant Bouraoui comme journaliste
En effet, dans son intervention, le ministre de la Communication a révélé qu’Amira Bouraoui n’a aucun lien avec la profession de journaliste. Ajoutant ainsi que « la presse française a tenté d’induire l’opinion publique internationale en erreur. Et ce, en qualifiant Amira Bouraoui de journaliste. Or, celle-ci n’a aucun lien avec la profession, et tous les professionnels du secteur en Algérie le savent ».
En outre, Mohamed Bouslimani a révélé que ladite ressortissante algérienne « exécutait un agenda pour le compte de puissances étrangères connues ». La preuve en est « la position scandaleuse de la presse française qui a lancé une campagne indécente contre l’Algérie ». Le ministre se dit être confiant sur les capacités des médias nationaux de bien transmettre l’image de notre pays.
