Taux de change – Les cours des devises étrangères, notamment l’euro et le dollar, connaissent une hausse notable dans le marché parallèle algérien, avec des records atteints à la place emblématique du Square Port-Saïd à Alger. Ce phénomène met en lumière les déséquilibres économiques et l’insuffisance des canaux officiels pour répondre à la demande croissante de devises.
Un marché parallèle sous tension
Actuellement, le prix de 100 euros atteint 25 800 DA à la vente et 25 600 DA à l’achat. Quant au dollar américain, il s’échange à 24 500 DA à la vente et 24 300 DA à l’achat, marquant une hausse plus marquée. En parallèle, d’autres devises comme la livre sterling s’envolent également, culminant à 30 500 DA à la vente.
Ces augmentations s’expliquent par une demande persistante sur le marché parallèle, exacerbée par des restrictions bancaires et la faiblesse des réserves de change accessibles au grand public. En conséquence, les citoyens et les opérateurs économiques se tournent vers ces circuits non officiels pour combler leurs besoins en devises.
Les nouvelles mesures pour contenir la situation “Euro Dollar flambent”
Face à cette pression, la Banque d’Algérie a mis en place des limitations strictes. Les résidents algériens ne peuvent désormais exporter que 7 500 euros par an, contre une autorisation pour chaque voyage auparavant. En outre, les montants supérieurs à 1 000 euros doivent obligatoirement être déclarés à la douane lors des déplacements internationaux. Ces mesures visent à freiner la fuite des devises et à renforcer l’usage des canaux officiels.
Une problématique économique plus large “Euro Dollar flambent”
Cependant, malgré ces initiatives, l’écart croissant entre les taux de change officiel et parallèle continue de poser problème. Il pénalise les entreprises importatrices et les particuliers tout en alimentant une économie informelle difficile à réguler. À terme, seules des réformes économiques profondes permettront de stabiliser la monnaie nationale et de réduire la dépendance au marché noir.
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