Algérie – Suite à la récente instruction, autorisant la reprise de l’importation de voitures d’occasion de moins de 3 ans, le square assiste à une hausse considérable des devises étrangères, à l’instar de l’euro et le dollar, face au dinar algérien.
En effet, le gouvernement algérien a autorisé l’importation de voitures touristiques de moins de trois (03) ans depuis l’étranger. Cette instruction liée à l’importation des voitures d’occasion s’est répercutée sur le marché parallèle de la devise (square Port-Saïd) et le prix de l’euro et le dollar en Algérie. C’est ce que rapporte le média généraliste arabophone Echourouk, dans son édition de vendredi.
Effectivement, la récente décision de l’Exécutif n’a pas été de bon augure pour la monnaie nationale. La valeur de cette dernière subit une forte dépréciation et un taux de change relativement bas. Cette dégringolade du dinar provient de la forte demande sur les devises, notamment l’euro, au marché parallèle. Et ce, dès l’apparition du Journal officiel numéro 44, permettant la reprise de cette activité.
Le taux de change du dinar face à l’euro sur le marché parallèle de la devise
Ainsi, les bénéficiaires potentiels ont procèdent au change de leurs monnaies en devise étrangère. Ils se sont tournés, de ce fait, au marché parallèle pour alimenter leurs comptes. Chose qui a boosté le taux de change des devises étrangères au square Porte-Saïd et d’autres marchés informels dans le pays. Il s’agit de ce que mentionne la même source médiatique.
Les devises étrangères se négociaient donc à des prix forts au square. Ainsi, l’euro s’échangeait face au dinar algérien à 21.300 DA pour 100 euros à la vente. Quant à l’achat, il s’effectuait à 21.100 DA, mentionne la même source.
Si l’on se fie aux informations rapportées par le média sus-cité, les cambistes prévoient la poursuite de cette tendance haussière. Cela, en raison de la décision du gouvernement liée à l’importation des voitures d’occasion d’une part. Et la reprise des liaisons aériennes, notamment, en cette période estivale, d’autre part.