Algérie – Hani Lazhar, ministre des Transports dans le gouvernement Djerad, a déclaré hier, dans une entrevue télévisée, que l’État algérien n’abandonnera pas les entreprises nationales, Air Algérie, Algérie Ferries et la SNTF et les soutiendra par le biais de l’octroi d’une aide financière à leur profit.
Le ministre du secteur, Hani Lazhar, a assuré sur le plateau de la chaîne Ennahar, hier dimanche, que l’État attribuera une aide financière à Air Algérie, Algérie Ferries, et également la SNTF. Le responsable a évoqué alors le dossier de l’indemnisation des pertes subies par les entreprises de transports publics. Le gouvernement refuse, selon les déclarations de l’intervenant, de laisser tomber les trois entreprises étatiques.
Cela concerne donc les sociétés de toutes sortes. Qu’elles soient celles du transport maritime et aérien, ainsi que les chemins de fer. Une aide financière gouvernementale sera là pour porter secours à Air Algérie, Algérie Ferries, et la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). Le trésor Public viendra, d’après le ministre Lazhar, à la rescousse du trio spécialisé dans le transport des voyageurs.
« L’État ne les abandonnera pas ; et nous fournirons des aides financières », a promit l’invité du média d’actualité. En parlant de ces entreprises impactées par le coronavirus, Hani Lazhar a souligné : « Nous analyserons attentivement tout ce qui a un lien direct avec l’épidémie ». Il poursuit en indiquant que « l’État prendra en charge toutes ces compensations ». En outre, « tout ce qui constitue un gaspillage de l’argent public, nous l’étudierons ». Le ministre est convaincu que « l’État trouvera des solutions » à cette pratique d’extrême nocivité.
Une restructuration d’Air Algérie n’est pas à écarter, affirme Lazhar
« Sous le régime précédent », selon l’interlocuteur de la chaîne de télévision, le gaspillage était monnaie courante. « En 2014 plus précisément, a-t-il noté ; lorsque les prix du pétrole ont chuté ; ils ont acheté 9 navires pour transporter les équipements d’usines. Cet achat était sans intérêt ; ni pour le pays ni pour le peuple. Ceci a causé d’énormes pertes à la trésorerie publique ».
En ce qui concerne Air Algérie, le ministre Lazhar a souligné qu’« avant de parler de renouvellement ; et de renforcement de la flotte aérienne avec des avions nouveaux et modernes ; il faut évaluer la véritable situation de notre compagnie aérienne ». Il ajoute par la suite qu’« il n’est pas exclu que l’entreprise soit restructurée ; et mise sur des bases plus saines ». Le but étant d’instaurer une politique de « gestion ; qui lui garantira l’efficience et la rentabilité requises ».