Énergie – Suite à la décision prise par l’Algérie de suspendre le traité d’amitié avec l’Espagne, le Royaume riposte pour défendre ses intérêts au sujet de ses activités d’importations du gaz depuis l’Algérie. Nous relatons pour vous tous les détails, ce dimanche 12 juin 2022.
En effet, les tensions diplomatiques entre l’Algérie et l’Espagne règnent toujours. Et cela, après le revirement du Royaume sur la question du Sahara Occidental. C’est dans ce sens que l’Algérie a riposté en annonçant la suspension immédiate du traité d’amitié et de bon voisinage algéro-espagnol, conclu en octobre 2002. Suite à cette mise en garde, l’Espagne s’est prononcée au sujet du contrat permettant ses importations du gaz depuis l’Algérie.
Effectivement, l’Algérie a émis des instructions strictes liées au contrat gazier entre les deux pays. Dans le cas où l’Espagne ne respecte pas ses engagements contractuels soulignés par le gouvernement algérien. Suite à cette détérioration de la relation diplomatique entre les deux homologues, l’Espagne a exprimé sa crainte. Celle-ci concerne le sort de son approvisionnement au gaz depuis l’Algérie.
À cet effet, la ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera s’est prononcée à ce sujet. Dans sa déclaration à un média espagnol, rapportée par le site Awras, la responsable a souligné que « le contrat gazier reliant l’Algérie à l’Espagne n’est pas en danger. Étant donné que la relation entre les deux pays est solide et très importante ».
La ministre espagnole évoque la relation algéro-espagnole
Par la même intervention, la responsable au niveau du gouvernement de Pedro Sánchez a soulevé un autre point. Ribera a alors révélé que l’importation du gaz algérien par son pays s’inscrit dans le cadre des relations contractuelles. Celles-ci sont alors signées entre la Sonatrach et son partenaire espagnol dans le domaine de l’approvisionnement en gaz, Naturgy.
Par ailleurs, la locutrice a fait savoir que les deux sociétés du secteur de l’énergie s’attablent sur le sujet des révisions du prix du gaz. Et ce, depuis des mois. Teresa Ribera a, par la même occasion, exprimé son souhait de voir la relation entre l’Algérie et l’Espagne renaître de ses cendres. Ainsi, elle a espéré voir le contrat gazier en dehors des positions politiques prises par son homologue algérien, a-t-elle souligné