Foot – L’ancien joueur international, reconverti en consultant sportif, Rafik Saifi, a déclaré que « l’Algérie a besoin d’hommes qui travaillent dans les coulisses pour défendre les intérêts du football algérien et ceux de l’équipe nationale auprès de la CAF et de la FIFA ».
Dans la continuité de ces déclarations sur la chaîne El Heddaf TV, Rafik Saifi, 64 apparitions sous le maillot de l’équipe d’Algérie, a adressé un message codé à la FAF. Dans lequel, il a souligné que « nous avons besoin d’hommes qui travaillent dans les coulisses et sur le terrain pour défendre les intérêts du football national auprès des instances mondiales ».
L’ancienne star du MC Alger a estimé que l’Algérie était à une époque très forte dans ce domaine au niveau régional et international. Il a expliqué que le football algérien avait son mot à dire dans la FIFA et la CAF. Et qu’il était protégé durant la période de Mohamed Raouraoua. Le président de la Fédération algérienne de football (FAF) entre 2001 et 2005 puis de 2009 à 2017.
L’actuel consultant des chaînes qataries, beIN Sports, a livré cette interrogation : « pourquoi n’avons-nous pas un avenir avec un homme des qualités de Raouraoua ? ». Qui, pour lui, a soutenu le football algérien en Afrique puis à l’international. Car « nous devons être fortes dans nos relations avec la CAF et la FIFA », a-t-il préconisé.
Équipe d’Algérie : Saifi calme le jeu
En poursuivant ses déclarations, l’ex-international algérien a précisé que son message ne s’adresse pas à une personne en particulier. Il a fait savoir qu’il est donc destiné à l’instance fédérale dans son ensemble.
Mais en analysant les propos de l’ancien footballeur algérien, on constate qu’ils interviennent avec les dernières révélations de Hafid Derradji. Ce dernier croit savoir que la CAF aurait décidé de confier l’organisation de la CAN 2025 au Maroc. À laquelle l’Algérie est candidate. Et cela avant même l’étude des dossiers de candidatures.
Tout laisse alors croire que le lobbying au sein de l’instance dirigeante du football africaine aurait pesé dans cette décision. D’autant plus que le royaume dispose de tous les atouts nécessaires pour s’activer dans ce registre. Pour rappel, le président de la FRMF exerce beaucoup d’influence autant que vice-président de la CAF et membre du comité exécutif de la FIFA.