Foot – L’entraîneur national Djamel Belmadi évoque les raisons qui l’ont poussé à ne pas faire appel, en équipe d’Algérie, à Yacine Brahimi depuis un bon moment déjà.
En effet, au cours d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, mardi 01 juin 2021, au Centre technique national de la Fédération algérienne de football (FAF) à Sidi Moussa, Djamel Belmadi s’est exprimé sur les prochaines rencontres de l’Équipe d’Algérie, mais aussi, sur ses choix et les raisons pour lesquelles il ne sollicite plus les services de certains joueurs, comme Yacine Brahimi.
Dans le détail, le sélectionneur algérien a parlé des causes qui l’ont poussé à écarter l’ancien joueur des Fennecs de la sélection actuelle. Il a précisé que Brahimi a tant donné et apporté à cette équipe. Le technicien a ajouté que c’est aussi un joueur qui fait preuve de beaucoup de professionnalisme. Mais qui est aussi une très bonne personne, humainement parlant.
En sus, l’entraîneur des Verts a indiqué que l’attaquant d’Al Rayyan SC a un historique glorieux. Il a aussi de grands accomplissements avec l’équipe. Cela, personne ne peut le nier, a noté le sélectionneur national. Ainsi, il a ajouté que Brahimi donne le meilleur de lui-même à chaque fois qu’il porte les couleurs de l’Algérie.
Brahimi a de nombreux concurrents dans son poste, explique le sélectionneur des Verts
En outre, Djamel Belmadi a estimé que même avec des capacités aussi importantes, le coéquipier de Riyad Mahrez reste un joueur qui, comme tant d’autres, est soumis à la règle de la concurrence. De ce fait, sa place au sein de l’équipe peut être prise à tout moment par un autre joueur.
D’autant plus que la sélection nationale regorge, indique le même locuteur, de joueurs dans le même poste qu’occupait l’ancien joueur. Il a notamment cité Rachid Ghezzal, Saïd Benrahma, Adem Ouanas, Youcef Belaili et Zineddine Ferhat. Par conséquent, même si le joueur est de grande estime, un choix purement professionnel devait être fait. C’est pour la continuité du parcours de la sélection algérienne, a-t-il indiqué enfin.
