Foot – L’entraîneur du Maroc, Vahid Halilhodžić, s’est montré peu élogieux, voire plutôt critique, envers l’équipe d’Algérie de Belmadi. Découvrez tous les détails à ce sujet dans la suite de notre article du 05 novembre 2021.
Avec un effectif XXL et de nouvelles pépites en cascade, El-Khadra marque son ascension vers la remontée internationale. Elle fait déjà office de véritable cador sur le continent africain. Mahrez, Bennacer, Bounedjah, Benrahma… L’artillerie de Djamel Belmadi est tout bonnement remarquable. Cette équipe d’Algérie, de plus en plus encensée, ne semble toutefois pas pour autant frapper l’esprit de Vahid Halilhodžić.
Réputé pour son franc-parler et ses sorties médiatiques bien musclées, l’entraîneur des Lions de l’Atlas, n’a cette fois-ci pas hésité à égratigner la troupe de Djamel Belmadi. Vahid, qui avait été sélectionneur de l’équipe d’Algérie de football durant trois ans auparavant, s’est montré peu impressionné par le profil qui se dégage de l’effectif algérien. Un effectif au sein duquel, selon lui, l’égo de stars comme Riyad Mahrez l’emporte sur l’aspect sportif.
Grosso modo, le tacticien yougoslave considère qu’il y a très peu de maîtrise collective du jeu en EN. Un drôle de constat pour justifier la non-sélection des deux joueurs les plus réclamés par les supporters marocains. Soit le milieu offensif de l’OM, Amine Harit, et l’ailier de Chelsea Hakim Ziyech. Toujours en conflit avec leur sélectionneur, ces derniers ne prendront pas part aux deux prochains matchs éliminatoires à la Coupe du monde 2022 .
Le petit tacle de Vahid Halilhodžić à la sélection algérienne
Fidèle à sa grande force de caractère et son côté provocateur, l’ancien manager de la sélection algérienne a accordé, ce jeudi, une conférence de presse sans langue de bois. Il a une fois de plus décidé de zapper Hakim Ziyech et Amine Harit pour les deux matchs qualificatifs pour la prochaine CM. Deux cadres de l’équipe du Maroc dont il dit n’avoir plus besoin.
Vahid Halilhodžić a ainsi fait part de son objectif primordial. Celui de consacrer le football collectif et de redonner à ce sport son essence collective. Convoquer des joueurs stars comme Hakim Ziyech entre autres propulsera, de son avis, l’individualisme au sein de sa bande. « On ne dépend pas d’un joueur comme l’Égypte avec Salah, l’Algérie avec Mahrez, le Sénégal avec Mané. On dépend d’un collectif ».
Il s’agit là de ce qu’a glissé l’ancien manager des combattants du désert, le tout sur un ton péremptoire. Une déclaration qui risque donc probablement de déplaire à Djamel Belmadi, lui qui donne la priorité à la création d’un esprit d’équipe et à la solidarité entre l’ensemble de ses éléments.