Énergie – Orientée vers le développement des énergies renouvelables, l’Algérie est parvenue à réaliser une centaine de types de capteurs solaires en l’espace de dix années seulement. Nous vous invitons à découvrir l’ensemble des détails relatifs à ce sujet dans la suite de cette édition du lundi 4 juillet 2022.
Le secteur des hydrocarbures est la clé de voûte de la stabilité de l’économie algérienne. Il représente à lui seul près de la moitié du PIB, avec 1 % des réserves mondiales de pétrole et 3 % de gaz. Mais dans le contexte de conjoncture économique actuel, il devient urgent pour l’Algérie d’emprunter une nouvelle trajectoire : le développement des énergies renouvelables et du secteur des panneaux solaires.
Une alternative favorable à la stimulation de la croissance économique, qui plus est, dans une optique de raréfaction de certaines ressources naturelles et de crise écologique. C’est à cet égard que le gouvernement algérien ambitionne donc de s’affirmer comme un acteur majeur dans la production des énergies vertes. Disposant d’un important potentiel, il est porté par son engagement.
Celui portant sur la production éolienne et du solaire. À travers un programme d’énergies renouvelables, cent (100) prototypes de panneaux solaires ont alors été conçus au cours de cette dernière décennie. C’est en effet ce qu’a annoncé la cheffe de service de valorisation au Centre de recherche en technologie des semi-conducteurs pour l’énergétique (CRTSE).
Une déclaration que Samia Belhousse a faite, hier, en marge des journées scientifiques et portes ouvertes. Celles organisées à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Elle coïncide avec les dix (10) années de la création du susdit établissement.
Algérie : les énergies renouvelables comme moteur de l’économie
Selon la même responsable, le Centre de recherche en technologie des semi-conducteurs pour l’énergétique (CRTSE) a procédé à la fabrication de plusieurs produits intelligents. Tous, a-t-elle encore souligné, sont propices au développement durable.
Elle a mentionné, entre autres, des tracteurs solaires à moteur et sans moteur. Des engins destinés à capter l’énergie provenant du soleil. En plus des tables publiques intelligentes munies de ports USB et des purificateurs d’air de toute dimension. Samia Belhousse a par ailleurs tenu à mettre en exergue les efforts déployés par le CRTSE. Cela dans le secteur de l’énergie renouvelable.
Elle a précisé à cet effet que l’institut en question activait bien avant ces dix (10) dernières années. Outre la fabrication des panneaux solaires, il s’est spécialisé également dans la transformation du silicium. Il s’agit du matériau le plus utilisé pour fabriquer les cellules photovoltaïques.
« Notre activité avait commencé juste après l’indépendance. Elle s’est renforcée avec la création en 1988 de l’Unité de développement de technologie du silicium (UDTS). Elle n’est devenue le Centre de recherche en technologie des semi-conducteurs pour l’énergétique qu’à partir de 2012 ». C’est ce qu’a déclaré la cheffe de service de valorisation au CRTSE. Elle s’est exprimée auprès de l’agence APS.