Énergie – L’Europe continuera d’être dépendante de l’Algérie en matière d’énergie selon des experts. On vous éclairera sur ce point, ce 18 octobre 2021.
La dépendance du vieux continent au continent africain, c’est l’analyste et expert en énergie, Bouziane Mahmah, qui l’explique. En fait, celui-ci a déclaré que l’Europe restera sur le plan de l’énergie tributaire de l’Algérie pour plusieurs raisons. Voici pourquoi ci-dessous.
Cela s’explique notamment par la diversité des sources existantes dans notre pays. Qu’il s’agisse d’énergies conventionnelles, ou renouvelables, dont l’hydrogène vert, l’Algérie est bien avantagée de ce côté-ci. Ainsi le faible coût de production et de transport vers la rive nord de la Méditerranée met en avant la prédisposition des facteurs de dépendance de l’Europe à l’Algérie.
D’après les déclarations de Mahamah, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) inscrit l’Algérie comme meilleur passage pour l’hydrogène vert en direction de l’Europe. C’était dans le rapport de 2019, présenté dans la réunion du G20 au Japon. La particularité de notre pays se distingue par son coût et son potentiel de production.
Car en termes de capacité à produire l’énergie solaire thermique, l’Algérie dispose du plus important rayonnement solaire au monde. Sans compter, la présence d’une immense nappe d’eau souterraine au sud du pays, à savoir la nappe de l’Albien. Finalement, la disponibilité d’un réseau de transport prêt vers l’Europe par gazoducs. fait toute la différence comparé aux autres pays. C’est ce que rapporte Echorouk de sa communication téléphonique avec l’expert.
Production de l’hydrogène vert en Algérie : un atout capital pour l’Europe
A ce titre, Mahmah a évoqué la production d’hydrogène vert en Algérie et son transport. Qui se fait à travers des pipelines transméditerranéens à travers l’Europe. En réalité, ce dossier figure dans la déclaration d’Alger en juin 2005. Celle publiée par un groupe d’experts en recherche en Algérie et à l’étranger, précise-t-il en tant que participant.
C’était donc il y a 16 ans que l’idée de l’hydrogène vert tire ses origines en Algérie, souligne Mahmah. Pour en produire, les centrales solaires thermiques brisent les molécules d’eau (eaux souterraines dans le désert). Ensuite, l’hydrogène vert est produit comme une source d’énergie. A la fin, on obtient également de l’oxygène médical de haute pureté. Précisément utile en cette période de coronavirus.
Pour l’analyste Mahmah, l’Algérie doit investir dans toutes ses ressources énergétiques et les valoriser sans réserve, dit-il. En poursuivant que cela inclut les énergies conventionnelles ou autres, à l’instar de l’hydrogène vert ou du gaz de schiste. Ce dernier place notre pays en 3ème place mondiale en termes de sa réserve. À cet effet, le charbon ne doit pas être négligé également, soutient-il.
