Énergie – Apprenez tout, ce 27 mars 2022, au sujet du prix du pétrole qui augure une hausse allant jusqu’à 250 dollars.
Étant lié à la guerre russo-ukrainienne ayant des répercussions sur notamment le marché de l’énergie, le prix du baril de pétrole pourrait se vendre entre 200 et 250 dollars d’ici la fin de l’année 2022. C’est en tout cas selon les estimations du spécialiste mondial de la gestion alternative, Pierre Andurand. Il s’est exprimé lors du sommet sur les matières premières.
D’après lui, les pays consommateurs d’hydrocarbures continueront d’être submergés par les retombées du conflit militaire russe. En effet, pour les pays européens qui sont de grands clients de la Russie, le choc énergétique, et notamment pétrolier, n’est pas à écarter. D’ailleurs, un autre nom connu du monde du pétrole, à savoir Doug King, travaillant pour le groupe RCMA, a mis en exergue la même prévision.
Il pose donc le même regard sur le prix de l’or noir d’ici la fin de l’année en cours. Plus encore, l’expert a averti que ce tarif ne sera pas temporaire. Ainsi, King a affirmé que ces pays se dirigent droit vers un choc d’offre de brut, rapporte Le Soir d’Algérie de ses déclarations. Dans ce sens, l’Opep a également dévoilé ses craintes par rapport à la conjoncture actuelle et un potentiel embargo.
Invasion russe de l’Ukraine : les conséquences de l’embargo sur les prix des hydrocarbures
Bien que l’Union européenne ait imposé de nombreuses sanctions économiques à Moscou, l’embargo sur les hydrocarbures russes n’est toujours pas en vigueur. Néanmoins, face à la persistance de la guerre, le Vieux-Continent se verra inévitablement recourir à cette solution. Ce qui fera augmenter les prix du pétrole en revenant à leurs précédents sommets.
Tout cela d’après l’analyse fournie par le cabinet britannique spécialisé dans le commerce et l’investissement, Exinity. Du côté de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), on met en garde contre une éventuelle mesure de contrainte prise à l’encontre du pays de Vladimir Poutine, interdisant l’exportation de ses hydrocarbures vers l’Union européenne, qui ne fera que porter préjudice aux consommateurs de pétrole.
Enfin, il est utile de préciser l’Allemagne a des importations en gaz naturel qui dépendent à 55 % de la Russie. En plus de 35 % en matière de pétrole brut et 45 % en charbon. C’est d’ailleurs pour cela que les Allemands s’opposent toujours à cet embargo préconisé par l’UE. Cependant, ils s’engagent à réduire la consommation des énergies russes de leur pays d’ici l’été prochain. Et à éliminer presque toute dépendance à ce pays à l’horizon 2024.
