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mercredi, 16 octobre 2024
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Énergie : «Le pétrole algérien en recul d’ici 2025», estime Francis Perrin

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Énergie – Le directeur de recherche à l’IRIS, Francis Perrin, a accordé, ce samedi 17 avril 2021, un entretien dans lequel il prévoit une réduction de la production du pétrole algérien, d’ici l’année 2025, qui va diminuer au fur et à mesure de la reprise économique mondiale.

En effet, le chercheur associé au “Policy Center for the New South (PCNS)” et directeur de recherche à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) est revenu, auprès de La Patrie News, sur le nouveau rapport du cabinet “Wood Mackenzie”, où il a donné sa vision des évolutions futures du secteur de l’énergie, y compris le pétrole algérien.

Sur la question des conséquences sur le marché pétrolier, si le pétrole chute à 10 dollars et la demande chute de 70 %, Francis Perrin a expliqué que les pays du monde ont décidé de réduire la production de combustibles fossiles d’environ 6 % par an, pour suivre la trajectoire d’un réchauffement limité à 1,5 °C.

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Cette décision aura certainement des répercussions sur les prix du pétrole, qui pourraient tomber à 10-18 $ par baril en 2050. Par conséquent, plusieurs compagnies pétrolières déposeraient leur bilan. Outre les hydrocarbures, les orientations essentielles pour l’avenir se dirigeraient vers les énergies renouvelables. Cependant, la demande sur le gaz naturel devrait persister. C’est toujours selon les estimations du spécialiste.

Le déclin de l’or noir !

Francis Perrin a également traité de la question de la fin de l’ère du pétrole. Il a donc estimé que le monde assisterait à une transition énergétique majeure. Les énergies renouvelables et le gaz naturel gagneront beaucoup de terrain au détriment de l’or noir. Ainsi, les producteurs de pétrole se verraient impactés. Ils perdraient une bonne partie de leur autorité et leurs bénéfices.

Enfin, le directeur de recherche à l’IRIS a été interrogé sur les scénarios géopolitiques. Il s’agit de ceux qui peuvent s’opposer aux engagements de Paris. Il a souligné que l’attitude des pays émergents et en développement pourrait mettre en péril l’objectif contenu dans l’accord de Paris sur le climat. Ces pays recourent de plus en plus aux énergies fossiles. Ils le font en raison de l’intense croissance démographique et économique.

À titre de solution, le spécialiste propose de substituer à l’activité de la production pétrolière, le développement des projets centrés autour des énergies renouvelables de l’hydrogène, captage et stockage du carbone (CSC) et le captage, stockage et usage du carbone.

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