Actualité – L’Algérie est en deuil suite au décès de l’une des figures emblématiques de la lutte de libération nationale, qui a dédié sa vie à la révolution algérienne, Eliette Loup. Reconnue pour son courage indomptable, son parcours illustre l’histoire d’une femme qui n’a jamais fléchi face à l’oppression coloniale.
Eliette Loup, amie et militante dévouée de la révolution algérienne, s’est éteinte à l’âge de 89 ans. C’est ce qu’a annoncé le ministère des Moudjahidines et des Ayants-droit, avec Laïd Rebiga, le ministre en charge, exprimant sa profonde tristesse et ses condoléances à la famille de la défunte.
D’origine espagnole, née en 1934 à Birtouta, Mitidja, Eliette a embrassé la cause algérienne dès son jeune âge. Elle s’est engagée en 1953 dans le Parti communiste algérien (PCA). Son engagement a fait d’elle une cible pour les forces coloniales. En 1957, elle fut arrêtée et subit d’atroces tortures à la Villa Sésini avant d’être emprisonnée en France.
Le ministre Rebiga rend hommage à son combat, rappelant comment malgré « les pires tortures à la Villa Susini et les longues souffrances dans les geôles coloniales, Eliette Loup n’a pas renoncé à ses principes ». Condamnée en 1958 à trois ans de prison pour « atteinte à la sûreté extérieure de l’État ». Gagnant ensuite sa liberté en 1960. Retournant ainsi à Alger pour reprendre ses activités militantes jusqu’à la fin de la guerre.
En ces moments douloureux, les mots du ministre Rebiga résonnent avec force : « Avec la disparition de cette icône, l’Algérie perd une fervente militante de la cause nationale, armée de l’espoir de la victoire et de la conviction de briser le joug colonial ».
Eliette Loup laisse alors derrière elle un héritage durable. Rappelant ainsi la bravoure, la détermination et le sacrifice de ceux qui ont lutté pour l’indépendance de l’Algérie. Sa vie est un testament éclatant de ce que signifie être fidèle à une cause et défendre des valeurs avec un cœur inébranlable.