Algérie – La campagne électorale en faveur des élections locales du 27 novembre a commencé en Algérie. Voici ce qu’il faut retenir de la première semaine.
Lancée il y a deux jours, la deuxième semaine de la campagne électorale ne retient pas les esprits. Cela avec une première semaine caractérisée par une présence pas très remarquée des chefs de partis. Ainsi, à 14 jours des élections locales du 27 novembre en Algérie, l’ambiance globale manque d’ardeur, a-t-on témoigné.
Au total, on compte environ 120.000 candidats. Cependant, le grand nombre des postulants ne s’est pas traduit en vivacité lors de ce début de campagne. Telle chose s’est même ressentie au niveau des panneaux dédiés aux affiches de ces partis. Ces espaces sont presque vides, même si certains en collent quelques-unes. Beaucoup finissent arrachées, écrit Le Soir d’Algérie.
FLN, RND, Front El Moustakbal : qui est en tête de cette campagne ?
Avec une campagne électorale qui s’annonce plutôt discrète, des partis tentent quand même de se dégager de cette situation, explique le quotidien national. À cet effet, on évoque le FLN, à savoir le Front de libération national, le RND.
Puis, on a le Rassemblement national démocratique. Mais également le Front El Moustakbal. Car les responsables de ces groupes politiques tentent d’accentuer les rassemblements et tournées à travers le pays.
Quant au Mouvement El Binaa, et au Mouvement de la société pour la paix (MSP), on indique que la mission est confiée à leurs cadres concernant cette période de promotion de leurs candidats. Par ailleurs, pour le FFS, c’est-à-dire, le Front des forces socialistes, les rencontres avec les potentiels votants sont timides.
La nouvelle loi électorale
On a donc fait état d’un rassemblement à Boumerdes et deux à Sétif, depuis le début de sa campagne. Voici, un autre point qui a retenu l’attention de cette période électorale. Il s’agit de réactions par rapport la nouvelle loi du régime électoral par un nombre de présidents et secrétaires généraux de partis.
C’est à l’instar de Abou el Fadhl Baadji, Tayeb Zitouni, Abdelkader Bengrina. Mais aussi Abderezzak Makri et Youcef Aouchiche. Ces derniers se montrent peu enthousiastes vis-à-vis de la levée des prérogatives des candidats aux élections locales. C’est en tout cas ce que rédige la même source médiatique.