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jeudi, 20 mars 2025
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Éducation nationale en Algérie : vers la fin des devoirs à domicile ?

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Éducation – Dans un élan progressiste, le Conseil National des Professeurs d’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (CNES) en Algérie plaide pour une révolution dans le système des devoirs dans l’Éducation nationale. Une série de réformes audacieuses visant à alléger la charge de travail des élèves et à repenser l’approche de l’évaluation scolaire s’est vue proposée, suggérant des changements radicaux dès l’enseignement primaire jusqu’au niveau universitaire.

Abdelhafidh Milat, porte-parole du CNES, critique ouvertement le poids excessif des devoirs à domicile et la multiplicité des examens exigés par le ministère de l’Éducation nationale. Jugeant que ces pratiques sont contreproductives. La proposition majeure est l’abolition complète des devoirs à la maison. Celle-ci considérés comme une source de stress plutôt que d’apprentissage effectif pour l’élève.

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L’accent est alors mis sur la refonte du système d’évaluation. Le CNES recommande de limiter à deux le nombre d’examens par an. Et ce, en privilégiant la qualité sur la quantité et en favorisant le développement de la pensée critique au détriment de la mémorisation aveugle. Un autre point d’intervention serait la densité du programme scolaire actuel. 

Le conseil suggère d’élaguer le curriculum en se débarrassant des matières jugées accessoires. Et ce, afin de permettre aux élèves de se focaliser sur l’essentiel et d’améliorer ainsi leur concentration et leur compréhension. Le CNES envisage aussi de restructurer le volume horaire de l’enseignement. Suggérant à cet effet une journée d’apprentissage qui ne dépasse pas 14 heures. Et garantissant aux élèves le temps de repos nécessaire.

Dans une démarche controversée, l’interdiction des cours particuliers se voit préconisée. Le CNES souhaite les remplacer par des sessions de soutien scolaire institutionnalisées, offertes aux élèves nécessitant une aide supplémentaire. La proposition inclut également la réduction du nombre d’élèves par classe, avec un maximum de vingt. Une démarche qui vise à favoriser une meilleure interaction pédagogique et personnelle entre les enseignants et les élèves.

Face à la limitation des ressources spatiales, une coopération avec le secteur de la formation professionnelle est envisagée. Permettant ainsi l’usage de ses locaux pour les besoins de l’éducation nationale. Ces propositions ambitieuses du CNES visent à transformer en profondeur le système éducatif algérien. Si on les met en œuvre, elles pourraient bien constituer une révolution pédagogique. Ouvrant de ce fait a voie à un modèle éducatif plus flexible et adapté aux besoins réels des élèves du 21e siècle.

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