Algérie – On vous révèle les raisons de l’arrêt temporaire du Cnapeste de la grève dans le secteur de l’éducation, ce 08 mars 2022.
Pourquoi le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) a choisi d’abandonner provisoirement son plan de grève en Algérie ? C’est ce qu’on tentera de savoir dans la suite de cette édition. C’est d’après ce qu’a rédigé Liberté Algérie aujourd’hui.
En effet, l’arrêt collectif des travailleurs de l’Éducation nationale durant deux jours par semaine est désormais suspendu. Néanmoins, le boycott du report des notes trimestrielles sur les bulletins des élèves est maintenu. Dans le détail, la décision est intervenue après la tenue d’une session entre les représentants du syndicat.
Ainsi, on a décidé après cette rencontre qui a eu lieu à Boumerdes, ce 4 et 5 mars 2022, que ce gel laissera le temps pour mieux réfléchir. C’est-à-dire que le syndicat élaborera durant cette période une autre stratégie pour faire entendre ses revendications. C’est en tout cas ce qu’a révélé le porte-parole du Cnapeste, Messaoud Boudiba.
Cnapest : vers un retour éminent de la grève ?
En réalité, aucune date n’est encore révélée pour le retour du Cnapeste à son mouvement gréviste. Cependant, ce qui est sûr, c’est que la reprise sera plus conséquente. C’est pourquoi, l’intervenant a parlé d’une pause pour préparer leur rebondissement. Et en aucun cas d’un rebroussement.
Pour mémoire, le Cnapeste a annoncé le début de cette grève de deux jours depuis le 2 novembre 2021. C’était à l’occasion de leur premier conseil tenu à Boumerdès après plusieurs mois d’arrêt. Notamment, en raison de la pandémie de la Covid-19. Bien que deux négociations ont été entamées avec le ministère de l’Éducation nationale, les revendications restent toujours les mêmes.
Parmi les principales demandes de l’association de ces travailleurs, on retrouve le faible salaire qui demeure une question délicate au regard du pouvoir d’achat en Algérie qui ne cesse de s’amoindrir. Au lancement de cette série de grèves, le Cnapeste a revendiqué au minimum 8 millions comme salaire aux enseignants. Alors, en attendant les prochaines décisions du syndicat, qu’en sera-t-il du sort de leurs doléances ?
