Économie – Le ministre des Finances s’est prononcé. Il a alors souligné qu’en Algérie, il n’y aura pas de recours à l’endettement extérieur ». Les uns applaudissent, tandis que les autres se montrent sceptiques.
Aymen Benabderrahmane s’est en effet exprimé. Lors d’une journée d’étude sur les réformes budgétaires. « L’Algérie ne fera pas recours à l’endettement extérieur ». C’est ce qu’il a déclaré ce lundi. En outre, « nous travaillerons pour la préservation de l’indépendance ». À savoir « l’indépendance de nos décisions financières »; a-t-il assuré.
Les propos du ministre ont été rapportés par le quotidien algérien Ennahar. Ils ne font à vrai dire que réaffirmer la position du Tebboune. Pour celui-ci l’option d’aller s’endetter auprès du FMI est synonyme de renonciation. C’est-à-dire renoncer à la souveraineté nationale. Et par conséquent, cela impactera la position de la diplomatie algérienne. L’impact portera sur divers questions internationales.
Ce sont là les estimations du chef de l’État. Certains soutiennent cette position « louable ». Pendant que d’autres voient là une sorte de vision « utopique ». Ne pas faire appel à l’endettement extérieur ! Pour eux, il s’agit d’un engagement « impossible » à tenir. La crise économique actuelle est multi-facettes. De ce fait, l’endettement extérieur est inévitable. Le temps tranchera là-dessus finalement.
Développement en Algérie sans endettement extérieur ?
L’orateur a avancé que « la roue des investissements ne s’arrêtera pas ». Il a aussi indiqué que l’État est présent. Il « veillera à fournir tous les moyens de gestion » en la matière. L’orateur a noté que « tout le gouvernement s’oriente par là ». Ceci concerne « la plupart des investissements ».
Le ministre a appelé les médias à travailler; avec son ministère. Ceci en mettant en exergue « les lacunes sur le terrain ». L’intervenant a par ailleurs abordé les réformes les plus importantes. Elles touchent au budget. Il a indiqué « la fixation d’un calendrier ». Le but étant de « faciliter le calcul des dépenses ».
En plus, « nous travaillons à faciliter les tâches des départements ministériels ». Cela « pour établir un budget prospectif ». Il servira au « suivi des dépenses publiques. « Dans un cadre transparent ». Et d’ajouter : « La priorité du ministère aujourd’hui réside dans le contrôle des dépenses ». Ainsi que dans « leur orientation vers des investissements productifs »; a-t-il conclu.