Le tribunal de Bab El Oued (Baïnem) a décidé de relaxer ce mercredi 13 novembre; cinq manifestants détenus pour « port du drapeau amazigh ».
Il s’agit de « Kamel Belahkal, Okbi Ali, Ali Idir, Boudjamil Mohand et Karoun Hamza. » précise le CNLD. Ces derniers étaient emprisonnés depuis le mois de juin. « Ils sortiront de la prison d’El Harrach à 14H. » ajoute-t-il.
Said Salhi, vice-président de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) s’est exprimé à ce sujet : « Définitivement, le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, se distingue en tribunal qui fait exception. Libérez les détenus d’opinion et politique. », s’est-il indigné.
Une justice à deux vitesses ?
Notons que cette libération intervient un jour après le verdict du tribunal de Sidi M’hamed; qui a décidé de condamner 21 manifestants à une année de prison, dont six mois ferme assortis d’amendes, pour le même motif.
Beaucoup d’algériens se demandent si ils font face à une justice « schizophrénique ». En effet, chaque tribunal agit à sa manière et décide d’emprisonner ou non, des manifestants pacifiques pour des chefs d’inculpation qui « n’ont aucun fondement juridique ». Ainsi, ces mêmes tribunaux prononcent des verdicts contradictoires pour le « même motif ».
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