Algérie – Abdelmadjid Tebboune a émis des instructions pour lutter contre la contrebande de nombreux produits alimentaires et assurer leur disponibilité sur le marché aux prix convenables. Dzair Daily vous en donne plus de détails dans son édition du 28 mars 2022.
Alors qu’il présidait le Conseil des ministres, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné tout un ensemble de directives et d’orientations, visant à réduire le phénomène de contrebande et à assurer la disponibilité des produits alimentaires en Algérie à leurs prix réels. Ces instructions ont pour dessein de préserver les capacités économiques du pays, à la lumière des importantes fluctuations des prix des produits sur les marchés mondiaux.
L’application de ces mesures consistera en l’interdiction de l’exportation des denrées alimentaires de base. Et ce, afin de ne pas subir de manque sur les étals. Particulièrement à l’approche du mois sacré. L’Etat interdira l’exportation des produits manufacturés. Ceux qui devront être exploités localement, y compris dans les partenariats incluant des partenaires étrangers. C’est ce que rapporte Echorouk.
Par ailleurs, l’évolution de l’état des projets d’investissements était également à l’ordre du jour. Il a été rapporté que des facilitations ont été accordées à 813 projets sur les 915 recensés. On note une augmentation de 39 projets par rapport à l’exercice précédent. Ainsi, la plupart des projets fonctionnent désormais, notant que seuls 11 % restent encore en attente.
La promotion des produits locaux pour encourager les investissements algériens
La mise en œuvre de ces projets d’investissement a permis de créer 2.169 nouveaux emplois. Montant le nombre total d’emplois créés à 32.302. Pour transiter vers un modèle économique réussi. Celui pouvant assurer un développement effectif, le président préconise de rompre avec toutes les conditions contradictoires de rigueur dans le passé. En particulier, celles en rapport avec la mise en place des zones de libre échange.
Dans un autre contexte, le diagnostic relatif à l’eau potable indique que l’Algérie n’a pas de sécurité à ce niveau. Sauf dans l’hypothèse d’effectuer le dessalement des eaux de mer. Une meilleure gestion de l’eau souterraine et des barrages est donc à envisager.
Ainsi, une meilleure répartition de l’eau à travers les wilayas est à organiser. En outre, le président a ordonné d’inclure le produit national dans tous les projets et transactions. L’importation de générateurs, de transformateurs et de câbles sera, donc, interdite. Cela, afin d’encourager l’investisseur algérien.