Algérie – Le patron de Cevital, Issad Rebrab, s’est exprimé ce 22 mars au sujet de la crise de disponibilité de l’huile de table en indiquant que son groupe industriel ne porte pas la responsabilité de la crise actuelle.
En effet, lors de sa visite au siège de l’Agence nationale du commerce extérieur ALGEX ce lundi 22 mars en compagnie du ministre du Commerce Kamel Rezig, le PDG du premier groupe privé algérien Cevital, Issad Rebrab s’est exprimé au sujet de la crise de disponibilité de l’huile de table en Algérie.
Dans ce sillage, Rebrab a indiqué d’emblée « qu’il n’y a pas de problème avec la production d’huiles de table dans le pays ». « Nous avons un surplus de production et un surplus de stockage »; a-t-il ajouté.
La patron de Cevital a également tenu à se défendre en révélant que « son groupe industriel n’a aucune responsabilité dans la crise actuelle » que connaît le marché; soulignant que « la production se poursuit dans les meilleurs conditions au niveau de toutes les usines ». En outre, Issad Rebrab a expliqué que, « contrairement à ce qui est rapporté dans certains médias, son entreprise a un surplus de production et d’entreposage ».
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Il convient de rappeler que le marché des denrées alimentaires en Algérie connaît depuis plusieurs semaines, un déséquilibre dans l’offre d’huile de table. De ce fait, son acquisition par les consommateurs devient ardue; et souvent à des prix excessivement élevés.
Face à cette situation, les grossistes indiquent que le problème réside dans les usines qui ont augmenté les prix; après la hausse des prix des matières premières d’une manière qui dépasse le prix de la matière. Par conséquent, cela implique une perte de marge bénéficiaire lors de la vente en détail.
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Pour sa part, le président de la Fédération nationale de l’agroalimentaire (FNA), Khaled Belbel; a signalé que les fluctuations de l’offre d’huile de table dont le marché a été témoin récemment sont causées par des détaillants; qui refusent de facturer leurs achats auprès des grossistes.
Selon le président de la FNA, la véritable raison de ces fluctuations est le « refus » de ces commerçants de mettre en œuvre les instructions du ministère du Commerce; qui stipulent « qu’il est obligatoire de facturer les transactions effectuées par tous les acteurs du marché à tous les niveaux ».
