Algérie – Le Directeur général (DG) de l’Anade, Mohamed Cherif Bouziane, s’est exprimé sur les crédits accordés dans le cadre du dispositif Ansej. On relate pour vous ses propos dans la suite de cet article 13 juillet 2022.
En Algérie, des dizaines de milliers de micro-entreprises, créées dans le cadre du mécanisme d’aide à l’emploi, n’ont pas pu rembourser leurs crédits. Selon le DG de l’Anade (ex-Ansej), Mohamed Cherif Bouziane, ce sont plus de 45.000 dossiers reçus par le fonds de garantie des crédits. Il s’agit de ce que rapporte le quotidien arabophone Ennahar.
Intervenu ce mercredi lors d’une conférence de presse, le responsable a fait savoir que son département a étudié actuellement plus de 10.000 dossiers supplémentaires. En soulignant que les crédits seront transférés au fonds de garantie des crédits. Ces micro-entreprises cumulent une dette de plus de 17 milliards de dinars, précise le même locuteur.
Par ailleurs, Bouziane a indiqué que le gouvernement a suspendu toutes les poursuites judiciaires engagées à certains porteurs de projets. Notamment pour ceux qui n’ont pas encore remboursé leurs crédits. En affirmant qu’il s’agit d’une initiative intervenant en application du programme du Président de la République et ses instructions.
Ansej : voici les conditions de l’effacement définitif des dettes
Dans le même cadre, le Directeur général (DG) de l’Anade s’est prononcé au sujet des personnes condamnées à cause des crédits accordés dans le cadre de l’Ansej. Selon lui, cette catégorie aura un délai de remboursement de 15 ans. En expliquant qu’ils peuvent aussi bénéficier d’un deuxième prêt. S’ils souhaitent relancer leurs activités.
En outre, Mohamed Cherif Bouziane a informé qu’il y a des cas qui seront définitivement exemptés du paiement des dettes. Il s’agit des personnes qui souffrent de maladies mentales. En plus des micro-entreprises ayant été exposées aux catastrophes naturelles. Mais aussi, les personnes qui ont bénéficié des anciens équipements.