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dimanche, 14 avril 2024
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Devises en Algérie : Quel impact de l’inflation sur le marché noir et officiel ?

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Algérie – La dévaluation du dinar continue d’opérer et l’élévation de l’inflation aurait un impact lourd en conséquence sur le marché des devises en Algérie et qui passera par l’écart du taux de change officiel de celui parallèle. Pr Abderrahmane Mebtoul, expert international, explique le phénomène.

La stagnation de l’économie réelle pousse la Banque d’Algérie à dévaluer le dinar qui fléchit face aux principales devises, à l’instar de l’euro et le dollar, et l’inflation, dans le cas d’une accélération de son taux, aurait une incidence observable, selon l’expert financier. Celui-ci, qui est également professeur des Universités, s’est exprimé là-dessus dans un entretien au site La Patrie News paru dimanche 6 décembre.

La monnaie unique européenne est déjà à 200 DA dans l’informel. Les dernières cotations officielles, quant à elles, fixe 1 € à 157 DA. L’écart est apparent. Ce dernier, d’après Pr Mebtoul, s’élargira davantage. L’ouverture des frontières et la reprise des vols porteraient le taux de change sur le marché noir à 230 ou 240 DA pour un euro, prévoit l’intervenant.

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Le déverrouillage serait ainsi derrière cet élargissement. C’est ce qu’affirme l’expert international. Ce fossé-là qui sépare les deux tarifications s’élargira aussi, encore plus, en raison d’un autre élément. Ce facteur réside dans le taux d’inflation, souligne le même orateur. Si ce taux hausse de manière accélérée, l’écart s’approfondira, toujours d’après lui.

Mebtoul met en garde contre l’hyperinflation

« Les prévisions peuvent être beaucoup plus sombres », explique alors Abderrahmane Mebtoul à La Patrie News. « En cas de non-maîtrise de l’inflation avec un taux seulement de 10 ou 15%, l’écart entre le taux de change officiel et le taux de change parallèle sera encore plus important ». C’est en effet l’avis de l’intervenant.

« Le ministère des Finances, via la Banque d’Algérie, est en train de dévaluer le dinar ». C’est ce que note Pr Mebtoul avant de regretter « qu’il n’y a pas de relance de la production ». Il prend ensuite le temps de prévenir : « Devant cette situation peu reluisante nous risquons d’aller vers une hyperinflation ». De plus, il signale que celle-ci « va toucher les couches les plus défavorisées ».

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