Économie – Suite au recul enregistré de l’utilisation du dollar US par plusieurs pays dans le monde, les indicateurs économiques révèlent la chute du billet vert, alors quel impact aura sur l’économie algérienne ? Découvrez tous les détails dans la suite de ce numéro du 4 avril 2023.
L’expert en économie, Kamal Kheffache, a déclaré que la préparation des pays du BRICS à introduire leur propre devise a affecté la force du dollar. En effet, certains pays ont abandonné l’utilisation du dollar dans leurs transactions commerciales bilatérales. Cela au profit de leurs devises locales respectives. Ce déclin de l’utilisation du dollar dans le monde suscite des interrogations quant à son effet sur l’économie algérienne, rapporte Echorouk
Effectivement, Kheffache a souligné que l’introduction de l’euro en 2.000 a affecté le dollar utilisé pour les échanges commerciaux. Ajoutant qu’aujourd’hui, il sera influencé de manière plus importante. Il a expliqué que le Brésil et la Chine ont abandonné son utilisation. Et que le BRICS, auquel l’Algérie souhaite adhérer, se prépare pour créer sa propre monnaie. Plus de 20 pays adopteront son système monétaire, selon lui.
En effet, les experts économiques s’accordent à dire que l’Algérie n’est pas à l’abri d’une crise potentielle du dollar. En particulier parce qu’elle perçoit ses revenus d’exportation pétrolière en dollars américains. De plus, la baisse de l’USD pourrait entraîner un déclin relatif aux prix des carburants à l’avenir. Cependant, ils soulignent que la demande d’accès au BRICS présentée par l’Algérie aura des répercussions positives sur l’économie du pays.
La chute du dollar et l’économie algérienne : analyse et perspectives
Effectivement, Kheffache a affirmé que les réserves de devises, s’élèvant à 54 milliards de dollars, sont composées de différentes devises. « Il n’y a pas de crainte pour les économies de l’Algérie de l’effondrement de la valeur du dollar », a-t-il indiqué.
En effet, la plupart des exportations algériennes sont enregistrées en USD. Néanmoins, Kheffache assure que la volonté de l’Algérie de rejoindre le groupe BRICS évitera au pays les tensions internationales sur les matières premières. De plus, elle sera protégée contre les conflits de devises.
Enfin, l’expert en économie insiste sur l’importance d’inclure une disposition essentielle dans les négociations de contrats de gaz à l’avenir. Cette clause mène sur la possibilité de changer de devise dans les contrats de vente et d’exclure le dollar américain dans ses opérations d’exportations.
