11.9 C
Alger
11.9 C
Alger
vendredi, 19 avril 2024
- Publicité -
AccueilÉconomieDevise AlgérieDevise : Des députés Français se plaignent du marché parallèle Algérien

Devise : Des députés Français se plaignent du marché parallèle Algérien

Publié le

- Publicité -

Algérie / France – Les ressortissants français résidant en Algérie contestent le niveau du taux de change du dinar par rapport à l’euro sur le marché officiel (banques), et de la différence significative entre lui et le change sur le marché parallèle de la devise. Un de leurs députés porte leur plainte au niveau de l’Assemblée nationale en France.

Le représentant des Français de l’étranger, M’jid El Guerrab, a adressé au ministre de l’Économie et des Finances, une question parlementaire en date du 29 septembre 2020 au sujet du taux de change officiel, et la position occupée par lui vis-à-vis de la tarification sur le marché parallèle de la devise. Cela concerne donc la détermination du taux de change dans les représentations diplomatiques à l’étranger. Ce taux ne va nullement dans l’intérêt des Français résidant en Algérie. Un article du quotidien Echorouk, paru mardi 6 octobre, traite du sujet.

Ce taux affecte notamment les bourses d’études discernées à ces derniers. Selon la question du député, les Français établis en Algérie soulèvent à chaque fois cette problématique. Elle porte sur le taux de change officiel de l’euro. Par rapport au dinar algérien bien entendu. Il n’est pas en leur faveur, protestent-ils. La raison en est qu’il s’écarte du taux de change circulant sur le marché parallèle. Ces résidents en Algérie, provenant de France, demandent des éclaircissements. Ils veulent comprendre la manière servant à calculer ces taux de change et l’étendue de leur régularité.

- Publicité -

Le ministre français de l’Économie et des Finances a répondu à la question du député. Il a déclaré, dans ce sens, que le taux de répartition de la monnaie algérienne, le dinar, était en cours d’ajustement. L’opération s’effectue dans le strict respect des normes générales fixées par le ministère français des Finances. Celles de la Banque centrale européenne (BCE) aussi. C’est ce qu’a affirmé le ministre dans sa réponse au parlementaire. Le responsable a également souligné qu’en effet, et depuis le 12 mai 2020, l’écart annuel moyen atteint -0,40%. Ce qui se révèle bien inférieur à la valeur limite de 3% fixée par la BCE.

L’impact négatif de la crise pétrolière sur le dinar : Un élément qui n’a pas encore intégré l’équation, selon le ministre français

Il est vrai que le taux de change au comptant (spot) du dinar algérien est pris en compte depuis le 12 mars 2020. Toutefois, le taux adopté par la représentation diplomatique française en Algérie est d’environ 6% plus élevé. D’après toujours la réponse du même membre du gouvernement français, cette différence est due au fait que les taux de change dans les représentations diplomatiques françaises sont gelés. Telle chose depuis le 16 mars 2020. Ce gel relève de raisons opérationnelles et informationnelles.

Il n’est plus possible de les revoir depuis cette date dans le cadre du travail à distance qui s’est imposé à l’époque. Le télétravail faisait partie des mesures prises pour faire face à l’épidémie du Coronavirus. La même source a expliqué que cette situation exceptionnelle a empêché la prise en compte immédiate de la baisse importante (notamment au vu de la chute des prix des hydrocarbures) dont souffre la monnaie algérienne depuis le 20 mars 2020.

- Publicité -

Le ministre français arrive à la conclusion de sa réponse. Dès que l’assouplissement progressif des mesures sanitaires le permettra, la révision bimensuelle des taux de répartition reprendra. C’est ce qu’il a promis. Ainsi, le taux de change du dinar algérien à la représentation diplomatique se verra immédiatement ajusté. Le but recherché par là consiste à rétablir une cohérence habituelle avec les taux appliqués sur le marché des changes. De plus, l’évolution de la parité du dinar algérien, dans les prochains mois, subira une surveillance accrue des services compétents.

- Publicité -

Derniers articles

- Publicité -

Nos lecteurs ont lu aussi

- Publicité -

A découvrir

- Publicité -
- Publicité -