L’usine Kia a été officiellement transférée à FONDALE, marquant un tournant décisif dans la revitalisation du secteur industriel national. Ce transfert répond aux engagements du président de la République de récupérer les biens de l’État. Le processus est désormais complété, démontrant l’engagement du gouvernement envers la relance économique.
Détails de la Remise
Nourredine Salhi, PDG de FONDALE, a confirmé que l’usine est maintenant sous gestion nationale. Selon ses déclarations à Ennahar, le ministre de l’Industrie a supervisé le transfert. L’usine, qui appartenait auparavant à l’État, est désormais la propriété de FONDALE, une société publique affiliée au groupe IMETAL.
Plan d’Action
Salhi a détaillé les prochaines étapes. D’abord, l’équipe procédera au nettoyage et à la réhabilitation de l’usine. Ensuite, FONDALE réintégrera les 1600 anciens employés. L’objectif est de relancer rapidement la production. Une équipe dédiée veillera à une transition fluide pour garantir une reprise efficace des opérations.
Réactions Locales
Mohamed Ben Malek, wali de Batna, a exprimé son soutien pour cette initiative. Il a noté que cette restitution s’inscrit dans un plan plus vaste visant à récupérer les fonds détournés. Il a également souligné que l’usine continuera à fonctionner, maintiendra les emplois et se concentrera sur les marques algériennes. Cette approche devrait stimuler la production locale et soutenir les entreprises nationales.
Contexte du Transfert
L’usine Kia Motors, critiquée auparavant pour des pratiques opaques, est maintenant sous la gestion de FONDALE. Ce transfert fait suite à une procédure judiciaire visant à assainir le secteur. FONDALE doit désormais transformer l’usine en un modèle de transparence et de bonne gestion tout en continuant à produire des véhicules populaires comme la Picanto, la Cerato, la Rio et le K2700.
Impact sur l’Économie Locale
La remise de l’usine Kia à FONDALE marque une avancée significative pour le secteur industriel algérien. Cette mesure vise à créer de nouveaux emplois, dynamiser l’économie locale et renforcer la production de biens fabriqués en Algérie, contribuant ainsi au développement économique national.