France – Treize Algériens comparaîtront auprès du tribunal de Lyon, afin d’être jugés pour vente illicite de devise sur le marché noir ; une affaire d’ordre criminel financier de grande envergure.
En effet, dans une publication de l’agence de presse française AFP, rapporté par Visas Voyages Algérie, il a été indiqué que treize Algériens seront jugés au tribunal de Lyon, lundi prochain, 29 juin 2020, pour cause de vente illégale de devise sur le marché noir.
Effectivement, le mini réseau comportant dix hommes et trois femmes, est poursuivis judiciairement pour pratique prohibée de la fonction de banquier, ainsi que pour blanchiment d’argent. Le même rapporteur médiatique a stipulé que, ces opérations de dissimulation de fonds d’investissements ont été évaluées à 70 millions d’euros.
En outre, onze autres détenus ont été arrêtés pour cause de délit pénal de blanchiment « concours en bande organisée à une opération de placement; dissimulation ou conversion du produit d’un délit de trafic de stupéfiants ». S’exposant ainsi à une peine correctionnelle de 10 ans d’emprisonnement, voire même plus pour l’un d’eux; en situation d’infraction à la justice, entre autres en récidive légale ; a révélé le média Visas Voyages Algérie.
Un délit financier sous coupe organisationnelle de l’un des pays du Golfe
D’après les enquêteurs de la police, les criminels financiers recueillaient des sommes pécuniaires phénoménales restituées en devises; soumises par la suite aux chefs du réseau siègés en Algérie et en Emirats Arabes Unis. Et parmi les pays du golfe en tête de ces plateformes délictuelles, Dubaï. En effet; Dubaï regorge l’un des plus importants socles de pivotement des transactions effectuées, au marché noir des devises rassemblées en Algérie ; a publié Visas Voyages Algérie.
Notant bien, que ces derniers sont convertis en achat de biens matériels tel que les bijoux en or; par le biais d’une expédition monétaire vers l’Algérie ou l’Italie; renvoyés par la suite de nouveau en Algérie afin d’éviter de laisser une traçabilité de transaction perceptible.
Par ailleurs, les détenus se sont défendus en remettant en cause la réactivité des banques; qui manquent de célérité dans le traitement des demandes de transactions. De plus, la tarification variable du marché de change euro/dinar, qui jouent en leurs défaveurs; a explicité la même source.