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mardi, 16 avril 2024
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Algérie : Dérapage “controversé” à la télévision nationale

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Algérie – La télévision nationale a versé une nouvelle fois dans la « propagande médiatique » en diffusant un extrait où un individu tient des propos controversés.

La chaîne de télévision publique (ENTV) a diffusé jeudi dernier, un reportage sur le Hirak à Oran dans lequel les propos tenus par l’une des personnes interviewées incitaient au « régionalisme »; en véhiculant un discours haineux et en faisant passer les manifestants pacifiques d’Oran pour des « traîtres ».

En effet, l’individu en question a classé les manifestants oranais en deux catégories : “les autochtones” [originaires d’Oran] et les “non autochtones” qui seraient selon lui; des « perturbateurs qui chercher à brûler la ville en important le Hirak à Oran depuis Alger ». Il ajoute par ailleurs que « les habitants d’Oran sont satisfaits de l’élection du nouveau président [Abdelmadjid Tebboune] ».

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La sanction est vite tombée

Le reportage n’est cependant pas passé inaperçu et a suscité de vives réactions sur la toile algérienne poussant les dirigeants de l’ENTV à agir en conséquence. En effet, selon le média arabophone Ennahar, un responsable des programmes vient d’être suspendu et démis de ses fonctions; ce vendredi 20 décembre. Il s’agit en l’occurrence du directeur de l’information Youcef Sahraoui; qui occupe ce poste depuis avril dernier et qui vient donc d’être remplacé par Lamine Boufenaya, le rédacteur en chef de la chaîne télévisée.

Par ailleurs, d’autres licenciements sont prévus au sein de l’ENTV; dans le cadre d’un remaniement qui touchera plusieurs postes à hautes responsabilités, rapporte la même source.

Ce n’est pas la première fois qu’un reportage publié par le service public suscite l’indignation. En septembre dernier, un extrait diffusé sur la chaîne nationale montrait un individu qui a qualifié de « zouaves » les citoyens qui rejetaient les élections présidentielles. Un mot dégradant qui signifie en d’autres termes : « être à la solde de la France»; employé par une frange “raciste” en Algérie pour amalgamer « les kabyles et les harkis ».

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