France – Hier, l’Élysée a organisé une réunion téléphonique précoce entre Emmanuel Macron, Gérard Larcher, président du Sénat, Laurent Wauquiez, chef du groupe des députés Les Républicains, et Bruno Retailleau, leader des sénateurs de gauche. Cette discussion s’inscrit dans le cadre des négociations concernant la nomination du futur Premier ministre. “Gouvernement Français”
Selon les médias français, Emmanuel Macron semble désormais privilégier Xavier Bertrand pour le poste de Premier ministre, plutôt que Bernard Cazeneuve. Macron estime que Cazeneuve ne répond pas à deux critères essentiels. Premièrement, il ne bénéficie pas du soutien de sa famille politique, ce qui pourrait le rendre vulnérable à la critique. Deuxièmement, Cazeneuve souhaite revenir sur la réforme des retraites, une position que Macron rejette fermement. D’où la préférence actuelle pour Xavier Bertrand, malgré des relations parfois compliquées entre les deux hommes.
Gérard Larcher, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ont unanimement affirmé que la nomination du Premier ministre relève de la compétence du Président de la République. Cependant, ils n’opposeraient pas leur veto à la nomination de Xavier Bertrand, membre des Républicains, à Matignon.
Xavier Bertrand s’est récemment distingué par ses prises de position en faveur de la défense des relations entre la France et l’Algérie. Il a vivement critiqué le président de son propre parti, Éric Ciotti, pour ses remarques jugées racistes à l’égard de l’Algérie. Bertrand a dénoncé ces propos comme étant en contradiction avec les valeurs historiques et les principes des Républicains. Il a déclaré : « Je condamne fermement ce tweet qui ne reflète ni les valeurs ni l’histoire des Républicains. Aucun calcul électoral ne peut justifier l’insulte envers un pays et son peuple, malgré les désaccords que nous pouvons avoir. »
Critiques sur les Déclarations d’Olivier Faure
De plus, Bertrand a également réagi aux déclarations du leader du Parti socialiste français, Olivier Faure, concernant la restitution des biens issus de la colonisation. Faure avait suggéré que ces sujets étaient instrumentalisés pour susciter la haine, ce que Bertrand a rejeté avec fermeté.
La nomination de Xavier Bertrand à la tête du gouvernement français pourrait donc s’accompagner d’une politique plus équilibrée et respectueuse des relations franco-algériennes, tout en réévaluant les positions politiques sur les questions historiques et mémorielles.
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