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vendredi, 12 avril 2024
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Déclarations de Macron : l’Algérie délivre sa première réponse orale

Publié le

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Algérie/France – Le Premier ministre et également chargé du ministère des Finances répond aux déclarations critiques attribuées à Emmanuel Macron à l’égard du pays. Découvrez l’intervention d’Aymen Benabderrahmane dans la suite de notre article du lundi 04 octobre 2021.

Jeudi dernier, le chef de l’État français recevait à l’Elysée dix-huit (18) jeunes gens. Tous issus de familles qui ont intimement vécu la guerre d’indépendance algérienne. Au cours de cette intervention, il a tenu un discours au vitriol à l’encontre du gouvernement algérien. Des déclarations révélées par Le Monde et non encore démenties par Emmanuel Macron qui continuent fortement à susciter l’ire en Algérie. 

Selon le journal susmentionné, le président français met en doute l’authenticité de l’histoire d’Algérie. Pour lui, elle aurait été « totalement réécrite ». Et cela, a-t-il estimé, sur la base d’un manifeste abscons chargé de poncifs haineux et d’outrance envers la France.

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Une escalade de joutes verbales que condamne fermement le Premier ministre Aymen Benabderrahmane. « L’Algérie est au-dessus de toutes ces déclarations inadmissibles qui tentent de nuire à son histoire. Par la grandeur de sa civilisation et la générosité de son peuple, elle vaut mieux que cela ». C’est en effet ce qu’a déclaré le chef de l’Exécutif lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Oran. 

Tensions entre la France et l’Algérie : Abdelmadjid Tebboune s’insurge et dénonce « l’irresponsabilité » d’Emmanuel Macron 

Le ton se durcit alors du côté du gouvernement algérien. Dans la foulée de la diffusion des propos controversés d’Emmnauel Macron, le président Abdelmadjid Tebboune a rappelé son ambassadeur à Paris, Mohamed Antar Daoud pour « consultations ». Il a ensuite expliqué cette décision par « son rejet catégorique de toute ingérence dans ses affaires intérieures ». Il l’a fait savoir par la voie d’un communiqué publié samedi. 

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Le chef de l’État algérien qualifie le discours de son homologue français d’atteinte inacceptable à la mémoire des 5,63 millions de valeureux martyrs. « Ceux ayant sacrifié leurs vies dans leur résistance héroïque à l’invasion coloniale française ainsi que dans la Glorieuse Révolution de libération nationale ». Il s’agit là de ce qu’a en outre tenu à souligner Abdelmadjid Tebboune. 

Il déclare notamment que cette « malencontreuse intervention » heurte fondamentalement tout un ensemble de principes. Ceux devant présider à une éventuelle coopération algéro-française. Elles s’inscrivent, faut-il le rappeler, dans le cadre de la réconciliation des mémoires entre Paris et Alger.

« Rien ni personne ne peut absoudre les puissances coloniales de leurs crimes. Y compris les massacres du 17 octobre à Paris dont l’Algérie et sa communauté établie en France s’apprêtent à commémorer dans la dignité ». C’est ce qu’on peut encore lire dans le communiqué de la Présidence de la République

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