Algérie – La date de l’Aïd El Adha 2022 a été dévoilée par les scientifiques. Dzair Daily vous en dit davantage dans la suite de cette édition du lundi 27 juin 2022.
En effet, le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique a annoncé la date de l’Aïd El Adha 2202 en Algérie. De nombreux centres astronomiques de par le monde ont dévoilé la même date. Les musulmans devraient donc célébrer la fête du sacrifice le samedi 9 juillet 2022. Comme l’a rapporté la chaîne de télévision DZ News TV.
Il ne reste donc plus beaucoup de temps aux musulmans algériens pour se préparer à cette fête. Et cette année, contrairement aux deux années précédentes, marquera un retour à la normale et une célébration en bonne et due forme. Les familles pourront se retrouver et se rassembler sans crainte.
Pour rappel, la pandémie de coronavirus avait empêché tout rassemblement pendant plus de deux années. Les Algériens avaient modifié leurs habitudes et les fêtes religieuses avaient perdu leur goût à cause des restrictions sanitaires, et du nombre élevé de contaminations et de décès dus au Covid-19.
La date de l’Aïd El Adha fixée au samedi 9 juillet 2022
Cette année en revanche, le problème des Algériens ne sera pas sanitaire mais plutôt pécuniaire. Et pour cause, l’inflation a atteint des niveaux records. Et les moutons autrefois abordables, sont desormais hors de portée pour les bourses des citoyens. Les bêtes à sacrifier les plus chétives sont affichées à 40.000 dinars. Tandis que les plus beaux spécimens dépassent largement les 100.000 dinars.
Alors que le pouvoir d’achat du citoyen a été fortement mis à mal cette année, les prix des moutons viennent encore saler l’addition. Décourageant de nombreux Algériens du rite du sacrifice cette année. Ces derniers qui se contenteront certainement d’acheter quelques kilos de viande pour passer les deux jours de fête.
Concernant les prix élevés des moutons, les spécialistes les justifient par l’augmentation des prix des aliments de bétail et des frais des soins médicaux. Mais aussi par un manque d’approvisionnement du marché, qui enregistre selon eux un déficit de plus de deux millions de moutons.