Algérie – À la lumière de la crise d’eau, le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, a dévoilé le plan d’urgence, visant à atténuer les effets du déficit hydrique. Les détails dans cette édition du vendredi 5 novembre 2021.
Effectivement, la saison hivernale passée a été anormalement douce. Suite à laquelle les déficits pluviométriques se sont fait cruellement sentir dans le territoire national. La sécheresse en Algérie a engendré une crise d’eau potable dans plusieurs wilayas. Ainsi, pour faire face à cette situation, le ministre Karim Hasni a levé le voile sur le programme d’urgence à adopter. C’est ce que rapporte le média arabophone Ennahar.
En effet, le premier responsable des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique s’est manifesté. Cela lors de la session plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) ayant eu lieu ce jeudi. L’intervenant a annoncé que son département a mis en place un programme d’urgence. Dont la finalité est de réduire l’impact du déficit hydrique ayant touché vingt (20) wilayas et y sécuriser l’approvisionnement en eau potable.
Dans le détail, le plan d’urgence repose sur la réalisation de plus de 600 puits. Ces derniers injecteront de l’eau dans lesdites wilayas, notamment la capitale Alger. Par ailleurs, le ministre s’est penché sur l’origine de cette crise. Il s’agit surtout du recul de la pluviométrie et du manque d’approvisionnement en eau. Cela au cours de l’année 2021.
Algérie : le taux national de remplissage des barrages.
Le premier responsable du département ministériel a cité aussi le niveau réduit des eaux des barrages. Ainsi que les longues années de sécheresse qu’a connu notre pays depuis 1980. Il est question là aussi de ce que mentionne la même source médiatique. Lors de la session plénière, le locuteur a également révélé le taux national de remplissage des barrages.
Il est, actuellement de l’ordre de 32,26 %. Cela avec, 20 % dans les régions de l’Ouest, 16,7 dans le bassin de la wilaya de Chlef. 8,3 dans le Centre algérien et 38 % dans l’Est du pays. Pour mémoire, outre la réalisation des puits, d’autres projets figurants sur le plan du gouvernement. Pour contrer le problème, les autorités comptent réaliser de nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer.
