Politique – La crise entre l’Algérie et l’Espagne continue de causer des pertes, notamment du côté hispanique qui a perdu 3,5 milliards d’euros. Dzair Daily rapporte pour vous les détails dans la suite de cette nouvelle édition.
Vous n’êtes pas sans savoir qu’une crise diplomatique a surgi en 2021 entre l’Algérie et l’Espagne. Et ce, en raison du ralliement du Madrid à la thèse marocaine dans le dossier du Sahara occidental. Une brouille qui a eu des lourdes conséquences économiques, notamment pour la Péninsule Ibérique. Dzair Daily rapporte pour vous les détails dans la suite de cette édition du vendredi 3 février 2023.
Effectivement, Alger et Madrid entretenaient de bonnes relations jusqu’au mois de mars dernier. Lorsque le Premier ministre a apporté son soutien à l’Empire Chérifien. Le revirement de l’Espagne sur la question du Sahara occidental a eu de graves répercussions sur les rapports algéro-espagnols.
En effet, suite à la nouvelle position des autorités espagnoles, Alger a décidé de suspendre les échanges commerciaux et le Traité d’amitié et de coopération conclu en 2002. Celui-ci prévoyait le développement de la coopération dans les domaines économique, financier, éducatif et de la défense. La suspension dudit Traité a fortement impacté l’Espagne.
La Balance commerciale de l’Espagne enregistre un déficit en raison de l’Algérie
Ainsi, les exportations hispaniques vers le territoire national ont sensiblement baissé. Et les opérations commerciales ont été arrêtées, à l’exception des approvisionnements en gaz. Ce casse-tête politique a coûté cher au pays européen. Ce dernier a gagné, d’une part, environ 960 millions d’euros grâce au Maroc. D’une autre part, il a perdu 3,5 milliards d’euros depuis le début de la crise.
Il s’agit de toute façon de ce qu’a révélé le média généraliste, El Mundo dans son récent numéro. Le média hispanophone a indiqué, par ailleurs, que la balance commerciale de la Péninsule Ibérique a enregistré un déficit important à cause de cette situation. Pour rappel, les autorités espagnoles ont assuré récemment qu’elles « tendent la main » à l’Algérie. Or, cette main n’est toujours pas saisie du côté de l’exécutif Dz.