Algérie – Bien que le variant anglais ait été détecté dans le pays, plusieurs personnes déjà contaminées par la version classique de la Covid-19 se posent la même question : Peut-on être infecté par le variant britannique ? Un spécialiste répond.
Alors que la bataille contre la Covid-19 a commencé à se préciser en Algérie, avec le début de la campagne de vaccination, qui a eu lieu le 30 janvier dernier, le variant anglais a fait son apparition sur le sol, laissant planer des interrogations quant à une potentielle recontamination des personnes ayant déjà eu affaire avec la version classique.
Dans une déclaration faite à la Radio nationale, et reprise par Ennahar, ce samedi 27 février 2021, l’expert en virologie, Dr Yahia Mekki, a répondu à cette question. En préambule, le spécialiste a tenu à informer les citoyens que le variant britannique est encore plus contagieux que la version classique du coronavirus.
Et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est dangereux, précise l’interlocuteur de la station radio. Le virologue a, par la suite, tranché sur la question sus-citée. « Les personnes ayant déjà été infectées par le SARS-CoV-2 ne sont pas à l’abri du variant britannique », note-t-il alors.
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En termes plus clairs, les personnes contaminées déjà par la version classique, pourront, comme les individus n’ayant jamais attrapé le virus à couronne, être touchées une nouvelle fois. C’est-à-dire qu’elles ne se révèlent pas immunisées contre le variant britannique. Pour expliquer davantage son affirmation, l’expert est entré dans des détails à forte nuance scientifique.
Selon lui, le virus a subi des changements. Ceux-ci concernent les anticorps. Dans le détail, la réponse immunitaire développée lors de la première contamination de la version classique ne protège pas d’une potentielle contamination au variant britannique.
Dans le même ordre d’idées, le spécialiste a tenu à rassurer les personnes qui s’interrogent sur ce sujet. En effet, toujours sur les ondes de Radio nationale, Dr Mekki s’est penché là-dessus. Il a ainsi fait savoir que la deuxième contamination est moins violente que la première.
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Pour l’instant, plusieurs spécialistes appellent les citoyens à redoubler de vigilance. Ils préconisent la prudence face à l’apparition de nouveaux cas de contamination au variant anglais. Celui-ci s’est laissé découvrir le 25 février dernier dans notre pays.
Il convient de rappeler que, jusque-là, l’Algérie a resserré la vis. Cette démarche s’est faite par la consolidation de quelques restrictions destinées à freiner la flambée du coronavirus. Cela donc afin de se prémunir du variant anglais. Et ce, en suspendant les vols de rapatriement du mois de mars.
S’agissant des craintes quant à un nouveau confinement total, un membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie s’est exprimé là-dessus. Le professeur Lyes Raha a, en effet, révélé que le Comité n’a pas suggéré au gouvernement de reconfiner le pays.
