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vendredi, 29 mars 2024
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Coronavirus en Algérie : 17 produits interdits à l’exportation

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Algérie – Face à la crise sanitaire et économique causée par la propagation du Coronavirus dans le pays, le président Tebboune a décidé d’interdire l’exportation de 17 produits stratégiques.

En effet, suite à la progression inquiétante du nouveau Coronavirus, Covid-19 en Algérie, toutes les autorités publiques concernées se sont mobilisées afin de faire face à la propagation de ce virus mortel.

Dans ce sens, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décrété la suspension temporaire et immédiate de l’exportation de 17 produits stratégiques. « Il est dorénavant interdit d’exporter tout produit stratégique, qu’il soit médical ou alimentaire, jusqu’à la fin de la crise, et ce pour sauvegarder le stock stratégique national », a annoncé le chef de l’État.

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Parmi cette liste de produits interdits à l’exportation, on retrouve notamment la semoule, la farine, les légumes secs, le riz, les pâtes alimentaires, les huiles, le sucre, le café, l’eau minérale, les conserves (concentré de tomates et préparations alimentaires), tous les produits laitiers, y compris ceux destinés aux enfants, les légumes et les fruits frais, les viandes rouges et blanches, les équipements médicaux et paramédicaux, les médicaments et les produits pharmaceutiques, les produits d’hygiène corporelle et les détergents ménagers.

Le Coronavirus bloque 6 milliards d’importations au niveau des ports

Le président de l’Association National des Exportateurs Algériens (ANEA), Ali Bey Nasri, a affirmé au média arabophone Echourouk, que l’impact de la crise sanitaire du Coronavirus, pourrait réduire, en trois mois, la facture d’importation nationale de 6 milliards de dollars, en raison de la suspension des échanges commerciaux avec la Chine qui alimentent l’économie Algérienne avec 25% de ses importations.

Selon Nasri, la facture des produits alimentaires s’élève à 7 milliards de dollars, et celle des produits pharmaceutiques atteint les 2 milliards de dollars, d’où la décision de réduire la facture d’importation de 10 milliards ne peut affecter ces produits, contrairement aux équipements électroménagers et aux équipements des usines de montage automobile, ainsi que l’importation de tous types de carburants, l’intervenant estime que ces derniers pourraient, en effet être réduits.

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De son côté, l’économiste et professeur Abdelkader Berriche, a indiqué qu’il faudrait actualiser la liste des 1000 produits interdits à l’importation en y ajoutant les marchandises non-nécessaires et ne gardant que l’essentiel, à savoir les produits de consommation de base qui ne sont pas produits localement ou produits en quantités minimes, ainsi que les matières premières liées à l’industrie, les produits pharmaceutiques et les céréales (blé et poudre de lait), sans oublier les produits dérivés du pétrole.

Ainsi, l’objectif de limiter la facture d’importation à 30 milliards de dollars pourrait voir le jour, dans le but de préserver les réserves de change face au choc pétrolier causant le chute drastique des prix du pétrole. L’économiste a insisté sur l’urgence de sauver l’économie nationale en appelant le gouvernement à se concentrer sur la gestion de la crise en réorientant les ressources financières en fonction du besoin local.

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