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samedi, 20 avril 2024
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Coronavirus en Algérie : Les importateurs tirent la sonnette d’alarme

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Algérie – En raison de la stagnation mondiale due au Coronavirus, la reprise de l’activité commerciale en Chine se fera dans deux mois, ce qui risque de créer une pénurie de produits chinois sur le marché Algérien.

En effet, selon les déclarations du président de l’association nationale des exportateurs algériens (ANEA), Ali Bey Nasri, le marché algérien risque de connaître prochainement une crise en raison de sa dépendance envers les importations provenant de Chine estimée à 25% du total des importations de l’Algérie. 

« Les produits chinois ne seront plus disponibles sur le marché national durant les 6 prochains mois, car les conteneurs bloqués à Pékin risquent d’attendre encore jusqu’au mois de mai », a révélé Nasri au quotidien arabophone Echorouk.

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Le président de l’ANEA poursuit en indiquant que les usines chinoises ne reprendront l’activité que dans deux mois, sans compter les 3 mois procédure pour l’acquisition des importations, le marché Algérien va traverser une sévère crise commerciale. Le premier secteur qui sera affecté, selon lui, est celui de l’industrie, a confié le responsable de l’ANEA rappelant que l’importation depuis la Chine a été arrêté il y a déjà un mois de cela. 

« Une bonne partie de nos importations en pièces détachées sous différentes formes proviennent de Chine », a avancé Nasri énonçant que 37% de l’aluminium et des métaux, ainsi que 67% des téléphones portables sont importés de Pékin.

L’impact du Coronavirus sur l’économie nationale

Il est évident que la propagation pandémique du COVID-19 n’a épargné aucun secteur. Une crise sanitaire mondiale incontrôlable a gelé au passage l’activité économique causant par la même occasion un choc pétrolier avec une baisse drastique des prix du baril de pétrole à 25 dollars, soit 25 dollars de moins que le prix de référence prévu par la Loi de Finances 2020.

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Le déficit de la balance commerciale s’élevait à 8 milliards de dollars en 2019, alors que le prix du baril oscillait aux alentours de 60 dollars. Aujourd’hui le prix de ce dernier est divisé par deux et est appelé à baisser encore si le contexte perdure, a averti Nasri en précisant que l’unique option qui s’offre à l’État Algérien pour relancer l’économie nationale dans cette situation particulière, est de puiser dans ce qui reste des réserves de change et recourir à l’emprunt extérieur, et ce, avant la fin de l’année en cours. 

Pour rappel, le 26 février dernier, le président de l’ANEA s’était déjà prononcé sur la menace engendrée par la contagion au Coronavirus Chinois spécifiant que la situation durait déjà depuis deux semaines, expliquant que près de 30.000 importateurs algériens risquaient de plonger dans la faillite

Plusieurs sociétés d’import-export souffrent d’un déficit important depuis plusieurs semaines et le secteur le plus impacté est celui du BTP, avait attesté Ali Bey Nasri, clarifiant que ces pertes sont le fruit de la suspension des échanges économiques avec la Chine, berceau du virus mortel. 

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