Algérie – La baisse du nombre des nouveaux cas enregistrés quotidiennement ainsi que l’arrivée du nouveau vaccin contre le coronavirus en Algérie sont très encourageants et rassurent même le professeur Salah Lellou qui prévoit la fin de la pandémie en mars 2021.
Le chef de service pneumologie de l’Établissement Hospitalier Universitaire d’Oran (l’EHU), le professeur Salah Lellou a accordé un entretien ce dimanche 03 janvier au média en ligne TSA. Il a profité de son entrevue pour s’exprimer sur la situation sanitaire en Algérie qu’il trouve très rassurante, et il estime même que la pandémie du coronavirus a de très fortes chances de prendre fin en mars 2021.
Quelles sont les raisons qui ont laissé le professeur penser à cette supposition ?
En outre, le chef de service se montre optimiste pour plusieurs raisons. Il a notamment déclaré lors de la même interview que le nombre de contaminations par la Covid-19 a considérablement baissé ces derniers jours. Cet accomplissement est le fruit de toutes les précautions prises par le gouvernement affirme le professeur. Il y a également la mise en place du processus de vaccination qui débutera ce mois de janvier.
Le gouvernement algérien a pour rappel fait part d’une signature de contrat, le 30 décembre dernier avec un laboratoire russe. Et ce, afin d’acquérir le vaccin Spoutnik V contre la Covid-19. Dans ce même sillage, le professeur a appuyé sa théorie du recul, ou mieux de la disparition du virulent virus par rapport aux expériences passées.
Il a ainsi déclaré qu’à travers l’histoire de l’humanité, les pandémies duraient au plus tard un an, voire un an et demi. Salah Lellou a choisi d’illustrer ses propos en citant la célèbre pandémie de la « grippe espagnole » de 1918. Celle-ci a pris la vie d’une dizaine de millions de personnes et a duré un an et quelques mois.
Le professeur a ajouté que cette importante crise sanitaire a pris fin après trois (03) vagues. Et ce, sans les moyens d’aujourd’hui, ni même un vaccin pour traiter ce virus, affirme le professeur Salah Lellou lors de l’entrevue sus-citée. C’est en tout cas ce que rapporte le média en ligne.
Le professeur précise que cet objectif se concrétisera seulement avec la vigilance des citoyens
Ainsi, le chef de service pneumologie de l’EHU a estimé la fin de la pandémie du coronavirus en mars 2021. Cependant, il a tenu à clarifier un élément de taille. Il a de ce fait rappeler que l’application de certaines mesures n’est pas discutable et est même primordiale pour espérer avoir le dessus sur la Covid-19.
Il a alors proféré dans ce sens que le vaccin n’est qu’un moyen parmi tant d’autres afin d’atténuer la crise sanitaire dans le monde et en particulier en Algérie. Ce remède n’est par conséquent pas la solution miracle qui va nous débarrasser de ce virus.
Il est donc important, selon le même orateur, de redoubler d’efforts. Cela en prenant soin d’appliquer les mesures de sécurité et les gestes barrières qui sont que très bien connues aujourd’hui.
Plusieurs autres facteurs doivent être pris en compte pour la disparition de cette pandémie. Salah Lellou a notamment cité l’évolution naturelle de la pandémie ainsi que le développement d’une immunité collective. C’est-à-dire la vaccination d’un nombre important d’individus, explique le professeur Salah Lellou. C’est ce dont fait état la même source.