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samedi, 13 avril 2024
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Coronavirus en Algérie : Les agences de tourisme au bord du gouffre

Publié le

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Algérie – Les agences de voyage et tourisme sont fortement impactées par les répercussions du coronavirus en Algérie, et ce, depuis la fermeture des frontières suspendant l’activité touristique dans son ensemble.

Voilà que quatre mois se sont écoulés depuis le début de la pandémie dans le monde. Cette dernière, faut-il le rappeler, a stoppé toute activité commerciale. Elle a sévèrement fragilisé le tissus économique international. Ainsi, au niveau de l’Algérie aucun secteur n’a été épargné par les répercussions du coronavirus, particulièrement le secteur des voyages et du tourisme.

Évidemment l’activité touristique a été l’une des premières activités à être gelées dès l’éclosion du virus à couronne. Les gouvernements du monde entier ont en effet rapidement procédé aux mesures de restriction de voyage et de fermeture des frontières aériennes, maritimes et terrestres. Chose qui a causé d’énormes pertes aux agences de tourisme. En plus des établissements hôteliers.

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Selon une déclaration faite par le président de l’Union nationale des agences de voyages (SNAV),  il existe 3.000 agences de voyage algériennes employant pas moins de 300.000 travailleurs.

Ces derniers, a-t-il mis en exergue, dépensaient leurs revenus afin de subvenir aux besoins de 1.300.000 familles. Liès Senouci s’est exprimé dans les colonnes du quotidien arabophone Echorouk. Le même intervenant a en outre indiqué que les agences de tourisme avaient fermé leurs portes le 11 mars dernier. Cela en réponse au décret présidentiel.

« Une mesure qui a provoqué une hausse considérable du chômage dans le secteur du tourisme ». Il s’agit là de ce qu’a indiqué le porte-parole de la SNAV. Dans ce contexte, il a indiqué que son collectif a lancé un appel d’aide au ministère du Tourisme. Cela afin de prendre des mesures légales qui puissent atténuer l’impact de la crise à laquelle se heurtent les agences de voyage en Algérie.

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Proposition d’un plan de sauvetage pour les agences de voyage

Dans sa déclaration, Senouci a fait part d’une lettre adressée au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ainsi qu’aux ministères du Tourisme et des Finances, concernant le flou dans lequel baignait ladite profession. La proposition considère qu’il est urgent de mettre en place un plan de sauvetage afin d’accompagner les agences de tourisme et de voyages durant cette période exceptionnelle.

Selon l’intervenant, parmi les propositions avançaient, figure la révision des mesures fiscales; comme exempter les agences agréées de toutes formes de taxes imposées aux professionnels du secteur du tourisme, ainsi que l’exonération de toutes les charges sociales relevant de la CNAS et de la CASNOS. De plus, il a été demander d’octroyer des subventions compensatoires aux agences de tourisme afin de pouvoir garder leurs employés.

La subvention consiste également à aider ces agents à payer leur loyer. D’autre part, le syndicat a également sollicité l’extension des délais de remboursement des prêts bancaires accordés aux agences de voyages, en supprimant la taxe résultant du retard de paiement, compte tenu des circonstances exceptionnelles que traverse le secteur.

Les dommages collatéraux du confinement

Rappelons dans le même sillage, que le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), s’est exprimé sur les difficultés auxquelles font face les commerçants Algériens durant cette période de confinement, révélant que pas moins de 500.000 familles Algériennes frôlent la pauvreté. Une situation qui risque de durer encore jusqu’au 29 Avril; selon la déclaration du premier ministre Abdelaziz Djerad.

Un confinement imposé par prévention contre la contagion inexorable du Coronavirus en Algérie, mais causant plus de bien que de mal, puisque depuis la limitation de la circulation et la suspension de l’activité des transports en communs, publics et privés, au moins 200.000 chauffeurs de taxis traversent des conditions financières délicates. Sans oublier le déséquilibre émanant dudit confinement qui frappe de plein fouet les revenus des travailleurs journaliers.

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