Automobile – Dans une démarche audacieuse vers l’autosuffisance économique et la stimulation des usines de la construction locale, l’Algérie a franchi un nouveau seuil dans son secteur automobile. On rapporte pour vous les détails, ce mardi 24 octobre 2023.
Le gouvernement algérien, dans une initiative conjointe impliquant les ministères de l’Industrie, des Finances, et du Commerce et de la Promotion des exportations, a mis en place un nouveau cadre réglementaire. Cela afin de propulser les usines de la construction automobile en Algérie vers de nouveaux horizons. Ce développement survient à la suite de la publication d’un décret ministériel détaillé dans le Journal Officiel, mettant en lumière les critères spécifiques de calcul du taux d’intégration dans la fabrication de véhicules.
Le taux d’intégration, un indicateur clé dans cette stratégie, est déterminé en comparant les coûts des composants produits localement avec le coût total du véhicule à sa sortie d’usine. Cette approche vise non seulement à promouvoir l’utilisation de ressources et de compétences algériennes dans la production automobile. Mais également à stimuler la compétitivité économique du pays sur le marché mondial.
L’article 5 du nouveau décret se distingue comme un élément central de cette législation. Bien que le document entier soit un pas en avant significatif, c’est cet article qui clarifie les conditions et méthodes d’exercice de l’activité de fabrication de véhicules. Fournissant ainsi une feuille de route pour les opérations actuelles et futures des usines sur le sol algérien.
Construction automobile : l’Algérie fait progresser le taux d’intégration locale dans la fabrication de véhicules
Allant plus loin, l’article 1er du décret souligne son objectif principal : « Conformément aux dispositions de l’article 3 du décret exécutif numéro 22-384 du 17 novembre 2022, ce décret vise à définir les modalités de calcul de l’intégration appliquée aux véhicules relevant de l’activité de fabrication. » Cette déclaration réaffirme l’engagement du gouvernement à créer un environnement industriel structuré et équitable.
L’impact de cette réglementation est pluriel. D’une part, elle encourage les producteurs nationaux à augmenter la part des composants locaux dans leurs véhicules, ce qui pourrait stimuler les secteurs connexes de l’économie algérienne. D’autre part, en établissant des normes claires et des attentes précises, elle attire potentiellement plus d’investisseurs étrangers, rassurés par la transparence et la prévisibilité du cadre réglementaire algérien.
En effet, ce décret n’est pas seulement une victoire pour l’industrie automobile, mais il reflète également la vision plus large de l’Algérie pour son avenir industriel et économique. En valorisant l’intégration locale et en renforçant les normes de production, l’Algérie pourrait se positionner comme un acteur clé dans le marché automobile africain.