Algérie – Le Syndicat national des superviseurs et adjoints de l’Éducation (SNSAE) s’oppose formellement au concours pour le recrutement des enseignants de cette année 2021. Voici les raisons de sa contestation.
Il y a plus d’un mois, le ministère de l’Éducation nationale a annoncé le retour du recrutement sur titre pour l’accès aux différents grades de l’enseignement, tous paliers confondus. Les inscriptions à ce concours des enseignants pour l’année scolaire 2021-2022 en Algérie sont déjà ouvertes en ligne. Et si tout se passe bien, il devra se tenir peu après les délibérations de l’examen du BAC, en Algérie.
Seulement voilà, malgré la mise en place d’une organisation définie, le concours pour le recrutement des professeurs pourrait, une nouvelle fois, être reporté à une date ultérieure. La raison en est que le Syndicat national des superviseurs et adjoints de l’Éducation appelle, avec insistance, à son boycott. C’est en effet ce que mentionne le quotidien francophone Liberté.
Il mentionne l’information dans son édition du 05 juillet 2021. Le SNSAE a alors manifesté son opposition par le biais d’un communiqué. Un document qu’il a diffusé samedi dernier. Il prévoit de tenir des rassemblements de protestation, à partir du 10 juillets prochain. Il contestera la méthode du concours professionnel au niveau des directions de l’Éducation, à travers le territoire national. C’est en outre ce qu’a tenu à souligner la fédération susvisée.
Les revendications du SNSAE
Dans le document en question, le syndicat national des superviseurs et adjoints de l’Éducation a énuméré une série de revendications. Parmi lesquelles figurent la délivrance d’une autorisation exceptionnelle au profit des affiliés aux grades appelés à disparaître. À savoir les assistants de l’éducation et les adjoints principaux.
Le SNSAE plaide ainsi pour l’octroi d’une délivrance exceptionnelle qui leur offrira un accès direct au grade basique de superviseur en milieu scolaire. D’autres réclamations socio-professionnelles ont notamment été indiquées. Le syndicat réclame à Mohamed Ouadjaout l’ouverture d’une deuxième session des concours professionnels.
Des examens, souligne-t-on, dans lesquels seront fixés les postes budgétaires pour les grades d’adjoints et de superviseurs de l’Éducation. « Leur baisser, de surcroît, le nombre d’années d’expérience pour leur promotion à des grades supérieures ». Il s’agit là également de l’une des revendications qu’a adressées le SNSAE au ministère de l’Éducation.
Le même organisme explique, entre autres, la raison de sa contestation par le retard injustifié dans la régularisation définitive des dossiers. Ceux appartenant aux affiliés aux grades appelés à disparaître. Le recours à la doléance intervient notamment en raison de l’insuffisance des postes. Ils ne répondent pas à un seuil minimal des attentes de ceux qui ont le droit de passer le concours professionnel. C’est ce que précise, en somme, le SNSAE.