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samedi, 13 avril 2024
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Comment les Algériens épargnent-ils leur argent ? Et voici le statut religieux de l’épargne en banque

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Société – Il existe deux façons pour épargner. Il convient d’évaluer son projet et sa situation pour le faire intelligemment. Entre épargne d’argent au niveau de la banque, et thésaurisation, quelle méthode séduit le plus les citoyens algériens, en général soucieux de se conformer aux règles de l’islam ? Réponse ci-dessous. 

Épargner c’est stocker une partie de son revenu plutôt que de le dépenser. Une méthode qui répond le plus souvent à un objectif de financements de projets (activité professionnelle parallèle, congé sabbatique, logements…). Mais elle peut aussi s’avérer très utile pour parer aux coups durs imprévisibles. Alors, est-il correct pour les Algériens de confession musulmane de constituer un capital d’argent grâce à l’épargne via une banque ?  

Une question qu’on peut en effet se poser tant le sujet revient avec insistance. Elle a récemment été soulevée par la chaîne de télévision privée Ennahar après son enquête de terrain menée dans les rues d’Alger à la faveur du micro-trottoir et au niveau d’un boulevard commercial situé à Sétif. Nous reprenons pour vous les dessous de son investigation dans la suite de cette édition du mardi 27 décembre 2022. 

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Conservation des espèces monétaires : quand les Dz boudent les banques !  

Les avis des interviewés se ressemblent et conduisent à un seul et unique constat. Voilà donc à quoi il se résume : le citoyen algérien préfère conserver ses économies dans un bas de laine ou au fin fond d’une armoire. Les principaux motifs d’un tel choix sont sécurité, disponibilité et précaution au regard de la religion

Trois points dont l’épargne bancaire n’est pas maître, s’accorde-t-on à dire en outre. Pour certains intervenants, cette dernière « propose des corvées administratives qui font contraste avec leurs emplois du temps quotidiens respectifs ». Pour d’autres, seuls les intérêts usuraires émanant des principes des banques les poussent à thésauriser leur argent. 

Une contrainte qui pourrait ne plus avoir lieu d’être. Au micro du susdit média, un imam souligne effectivement qu’il est permis pour tout musulman de s’orienter vers les services bancaires mais à une condition. Celle portant sur le non-usage des intérêts. Il préconise ainsi de les dépenser en charité, sans formuler aucune intention de sadaka, au profit des personnes nécessiteuses ou associations humanitaires.

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