Économie – Le professeur Brahim Guendouzi a livré son analyse sur le nouveau code d’investissement en Algérie. Dzair Daily vous rapporte ses propos dans la suite de cet article du vendredi 20 mai 2020.
Le professeur Brahim Guendouzi, économiste, s’est exprimé sur le nouveau code de l’investissement en Algérie. Car le gouvernement prévoit la création d’un guichet unique à compétence nationale pour les grands projets d’investissement. Ainsi que des guichets uniques décentralisés pour les investissements locaux seront créés.
À ce propos, Guendouzi soulignera que l’investissement, dans son sens large, est la première étape qui mène vers la croissance économique. La mise en place d’une loi pour l’investissement ouvre ainsi la voie à ce processus. Ainsi, d’un côté, le guichet unique permettra de promouvoir l’investissement au niveau local et national. Il permettra également d’attirer les investissements directs étrangers.
Par ailleurs, ce guichet unique offrira aux investisseurs les compétences nécessaires dans le traitement des dossiers. Il fera en sorte de concrétiser les projets sur le terrain en mettant à dispositions les garanties nécessaires, notamment sur le plan juridique. Et servira aussi à faciliter les procédures. Il s’agit de ce que rapporte La Patrie News.
La numérisation des procédures au services des projets d’investissement en Algérie
Le même intervenant a expliqué que l’investissement en Algérie pourrait être florissant. À condition de contrer les entraves auxquelles sont confrontés les opérateurs économiques. Et d’apporter un appui aux projets qui réduiraient la facture d’importation. La promotion de la production locale est en effet un des sujets phares sur lequel doivent se concentrer les autorités mais aussi les porteurs de projets.
Selon l’économiste, il est important de promouvoir l’investissement. Mais il l’est encore plus de promouvoir les projets qui pourraient se substituer aux processus d’importation. Il faudrait travailler de sorte à offrir des débouchées aux matières premières algériennes. Cela permettrait d’enclencher une dynamique de partenariats entre les entreprises. Et sur le long terme, la dépendance aux hydrocarbures pourra être réduite.
Le dernier point qu’a évoqué le spécialiste, et non des moindre , est le recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Selon Guendouzi, la création d’une plateforme numérique dédiée aux investisseurs profiterait à tous les partis. Elle assurerait une meilleure transparence. Et lutterait contre les complications de la bureaucratie grâce à la numérisation des procédures.