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mercredi, 17 avril 2024
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Cherifa : un jardin parisien baptisé au nom de la chanteuse algérienne d’expression kabyle (vidéo)

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France – Depuis samedi dernier, un jardin parisien porte le nom de la chanteuse algérienne d’expression Kabyle, Cherifa. Dzair Daily vous dévoile plus de détails dans les paragraphes qui suivent de cet article du mercredi 12 octobre 2022. 

« Jardin Cherifa », c’est ce qui est écrit désormais sur la plaque à laquelle devraient se référer les Français et les étrangers. Ceux qui auront à visiter cet espace vert. Situé au 126 rue Raymond Losserand dans le 14ᵉ arrondissement de la capitale française. En effet, ce square porte le nom de la chanteuse algérienne d’expression Kabyle, Ouardia Bouchemlal, plus connue sous le nom d’artiste, Cherifa.  

La cérémonie d’inauguration a eu lieu samedi 8 octobre dernier en présence de la Maire du 14ᵉ arrondissement de Paris. Ainsi que d’un nombre important de personnalités algériennes et françaises, comme on peut le voir dans une vidéo partagée par France 24. Interrogé par le même média, Carine Petit a confié que l’inauguration d’un jardin à Paris au nom de Cherifa est une concertation méritée.  

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Pour la responsable, il s’agit « de rendre hommage à la culture kabyle et algérienne dans le patrimoine parisien public un peu universel ». De son côté, Zoubir Ghanem, adjoint chargé des quartiers auprès du même établissement public, a estimé que « le fait de donner un nom à ce jardin. C’est aussi rendre hommage à toutes ses mamans oubliées. Qui sont peut-être restées dans l’ombre ».  

Un jardin au nom de Cherifa a été inauguré à Paris 

Pour rappel, Ouardia Bouchemlal, de son vrai nom, est née le 9 janvier 1926 à Bordj Bou Arreridj. Dès son jeune âge, elle manifeste sa passion pour la musique. Elle a, en effet, commencé à chanter en 1940 à seulement 14 ans. Une époque où la Kabylie traditionnelle ne tolère pas qu’une femme chante. C’est pourquoi elle a décidé de partir s’installer à Akbou dans la wilaya de Béjaïa, ensuite à Alger. 

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C’est dans la capitale algérienne qu’elle réussit à produire un immense répertoire musical. Elle est décédée le 13 mars 2014 à l’âge de 88 ans. Par ailleurs, ce n’est pas la première artiste algérienne à avoir donné son nom. Et cela a une rue ou autres placettes en France. Plusieurs rues portent aussi le nom de Lounès Matoub.

Au total, ce sont neuf (9) édifices baptisés à son nom dans ce pays qui compte une forte communauté algérienne, notamment Kabyle. 

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