Maroc – Alors que les proches de cette défunte Algérienne attendaient son cercueil à Alger, ils ont eu la surprise d’être face au cercueil d’une Marocaine qui est aussi décédée en France.
Énorme erreur de la part des services de transport aérien, le cercueil d’une défunte Algérienne qui est décédée en France a atterri à l’aéroport d’Agadir au Maroc, alors qu’il était censé être envoyé en Algérie. Tandis que celui d’une Marocaine a été retrouvé à l’aéroport d’Alger.
C’est du moins ce qu’a rapporté le média Bladi. Les deux familles attendaient les dépouilles de leurs parentes qui ont toutes les deux rendu l’âme en France. Mais finalement elles se sont retrouvées face à une situation peu commune. Il s’agit d’une confusion dans le transfert des deux cercueils. De ce fait, les services funéraires ont dû procéder à un échange entre les deux aéroports.
Cela dit, à la suite de la rupture des relations diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie depuis le mois d’août dernier, l’échange ne pourra être fait entre les deux pays. Conséquemment, le cercueil de la défunte algérienne sera transféré d’Agadir vers Casablanca par avion. Pour ensuite être transféré vers Alger. Seulement, le transfert se fera via un aéroport européen.
Même chose du côté de l’Algérie, où la dépouille de cette Marocaine sera transférée en France, puis rapatriée vers Agadir. De la sorte, les deux familles pourront enfin procéder à la réception du corps de leur parent pour ensuite organiser l’enterrement de ces ressortissants décédés à l’étranger.
Algérie : création d’un fonds pour le rapatriement des dépouilles
Il sied de noter que dans le cadre du rapatriement des dépouilles des ressortissants algériens qui sont morts à l’étranger, les membres du gouvernement ont examiné un projet de loi. Celui-ci vise à élaborer un fonds spécial pour prendre en charge les différents frais relatifs à cette opération.
Au fait, le projet en question a subi de nombreux remaniements depuis sa création en 2016. Sachant qu’au début, ce fonds était plutôt destiné aux personnes nécessiteuses. Or, aujourd’hui, toutes les personnes décédées en dehors du pays, peuvent bénéficier de cette aide fournie par l’État algérien.