Algérie / Canada – Une étudiante à l’Université du Québec d’origine Algérienne a développé un nouveau modèle de sécurité informatique qui a reçu « une attention internationale ».
Elle s’appelle Linda Aliane, une jeune algérienne étudiante à l’université de Québec au Canada. Dans le cadre de sa maîtrise en informatique, Linda a réussi à concevoir un nouveau modèle de sécurité assurant le contrôle d’accès à tout système informatique. Son travail de qualité a reçu « une attention internationale ».
C’est en tout cas ce qui ressort d’un communiqué rendu public ce mardi 08 septembre, sur le site de l’université canadienne. Il a été indiqué, dans le même communiqué, que ce modèle de sécurité est appelé HoBAC. Il s’agit d’un acronyme pour Higher-order Attribute-Bases Access Control model.
Son article rédigé à cet égard et publié sur la plateforme Science Direct il y a un an de ça, a été primé à la quatorzième (14e) conférence internationale sur l’avenir des réseaux et des communications. Il a été de même présenté à Halifax l’été dernier. Pour lui valoir après le prix du meilleur article.
Par la suite, la chercheuse algérienne a contribué à la rédaction d’un autre. Ce dernier explique profondément le modèle HoBAC. Il vient d’être publié dans le journal international Springer Journal of Ambient Intelligence and Humanized Computing.
Un modèle de sécurité informatique de qualité conçu par une étudiante motivée
C’est la flexibilité à générer des politiques de contrôle d’accès aux systèmes informatiques qui a démarqué ce modèle, précise la même source. À cet égard, la développeuse algérienne a indiqué que le modèle en question « permet de protéger les actifs numériques … de tout système informatique des accès non autorisés ».
Ces systèmes selon l’étudiante en Informatique, permettent de répondre à plusieurs questions à savoir : qui accède à quoi, quand et comment ?. Elle poursuit ses explications en indiquant que le modèle proposé est; « adapté aussi bien aux systèmes informatiques traditionnels que les systèmes de l’internet des objets (IoT) ».
L’étudiante qui achèvera sa formation en maîtrise cet automne; a rejoint l’université québecoise au Canada en session d’hiver soit janvier 2018 afin d’approfondir ses connaissances. La théorie et la pratique font bon mariage dans le travail qu’elle a conçu. Les deux se sont complétés étroitement pour donner à la fin un très bon équilibre, a-t-elle confié.
En outre, l’ambitieuse algérienne a comme projet professionnel de décrocher un poste de spécialiste en informatique. Dans l’idéal, un poste de recherche et développement avec tout le bagage qu’elle a, a-t-elle conclu.