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vendredi, 26 avril 2024
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Brexit : Qu’est-ce que l’Algérie doit faire avec le Royaume-Uni ?

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Algérie – Après une longue relation qui a duré près d’un demi-siècle, le Royaume-Uni et l’Union européenne se sont séparés. Bien que l’au-delà du Brexit est déjà posé sur table, l’Algérie devrait-elle commencer à négocier avec le Royaume-Uni ? 

Au 1er janvier, la relation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne entrera dans une ère de changements profonds. Cela va sans dire. Au-delà de cette date, soit la fin de la période de transition post-Brexit, le Royaume-Uni ne sera plus soumis aux dispositions de l’Accord de l’Association (AA) établissant l’ensemble des domaines de coopération entre l’Algérie et l’Union européenne. 

En effet, les règles entrées en vigueur en 2005, cesseront d’être applicables entre l’Algérie et le Royaume-Uni dès le nouvel an. D’après le quotidien généraliste Liberté, passé cette date, toutes les marchandises expédiées de ce pays vers l’Algérie seront soumises aux droits de douane. Pour éviter les barrières douanières, le Royaume-Uni devra donc conclure de nouveaux textes avec l’Algérie. 

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Au seuil de cette échéance, la question, portant sur l’impact du Brexit sur les liens entre les deux pays, occupe plusieurs parties. Sur ce, Abderrahmane Hadef, consultant dans la transformation numérique, a accordé un entretien au média francophone susmentionné. Ainsi, il est revenu, ce dimanche 27 décembre, sur les conséquences qu’aura cet accord sur la relation entre les deux pays.

Brexit : Ce que doit faire l’Algérie, selon Hadef

Selon les propos de l’interviewé, le Royaume-Uni a manifesté son souhait de coopérer avec l’Algérie à maintes reprises. Cela, à travers l’Envoyé commercial du Premier ministre britannique, Lord Richard Risby en l’occurrence. Le train est en marche et maintenant c’est à l’Algérie de négocier « un bon accord » avec le Royaume-Uni. C’est ce qu’indique Abderrahmane Hadef.

Cet accord doit garantir un partenariat avantageux aux deux parties, souligne-t-il. Pour se faire, et afin de « défendre ses intérêts », l’Algérie doit faire en sorte de mettre en exergue tous ses atouts. Dans le même ordre d’idées, notre pays doit prendre en considération la réalité de son économie. De même, il faut prendre compte de la nouvelle stratégie de relance économique.

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Hadef a fait savoir qu’il faudra également faire le tri entre les secteurs que le pays souhaite vivement encourager. Il a cité, entre autres, les énergies renouvelables. L’orateur a aussi évoqué le numérique et les finances. L’expert a aussi dévoilé la procédure-clé pour attirer les entreprises britanniques à s’implanter en Algérie.

À cet effet, il a précisé que le pays doit adopter une nouvelle organisation. Celle-ci concerne « le management de toute chaîne du commerce extérieur ». Après cela, l’Algérie doit réviser son cadre juridique et faciliter plusieurs procédures. En outre, elle doit « réactiver le rôle des organisations patronales et chambres de commerce en tant qu’espaces intermédiaires », conclut-il.

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