Énergie – Après l’annonce de Vladimir Poutine concernant une opération militaire en Ukraine, le prix du baril de pétrole a dépassé le seuil historique des 100 dollars. Dzair Daily vous donne plus de détails ce jeudi 24 février 2022.
Le prix du baril de pétrole a dépassé les 100 dollars, en raison des menaces de guerre en Ukraine. Au fait, après que le président russe, Vladimir Poutine a évoqué une opération militaire en Ukraine, le prix du baril a accusé une hausse de plus de 5%, frôlant ainsi les 103 dollars. Comme le rapporte BFM TV .
Pour la première fois depuis 2014, le baril de pétrole a dépassé les 100 dollars. En effet, en début de matinée aujourd’hui, le baril de brent est sur le point d’atteindre les 103 dollars, accusant une hausse de 5,30%. Concernant le brut léger américain, il a augmenté de 6,23% pour atteindre les 97,84 dollars. Ces prix sont les plus élevés enregistrés depuis 7 ans.
Face à l’escalade des tensions, les cours risquent de grimper encore. La Russie a promis une riposte virulente quant aux sanctions économiques qui lui seront infligées après sa reconnaissance de l’indépendance des états séparatistes pro-russes. Ce qui fait que le monde occidental craint d’ores et déjà des perturbations dans les livraisons de pétrole.
Vers l’augmentation des prix du pétrole
Les USA promettent d’autres sanctions dans les semaines à venir. Ce qui fait que les investisseurs craignent une baisse des livraisons. Le poids de la Russie dans la production de pétrole est très important. Elle est en effet le troisième producteur mondial et le deuxième exportateur. Le pays produit 12% de l’offre mondiale de l’or noir.
Par ailleurs, la moitié des exportations de pétrole de la Russie est destinée à l’Europe. Par conséquent, une baisse de ces exportations aurait un effet direct sur les cours. Les experts estiment que si ce scénario se produit, le cours du baril pourrait atteindre les 150 dollars.
En outre, et avec la reprise économique après la pandémie, les stocks mondiaux sont bas, et le production peine à suivre le rythme de la demande. Aussi, le manque d’investissement dans de nouveaux gisements limite l’offre. Les pays de l’OPEP ont du mal à augmenter leurs extractions alors qu’il s’y étaient engagés l’année dernière. Tous ces facteurs réunis font que ces perturbations des prix ne sont pas près de finir.
