Foot – Accueilli en Europe depuis le début du mois de février par son nouveau club Brest, l’international algérien, Youcef Belaïli, devient une cible de racisme selon une vidéo. On vous dévoile tout, ce 22 février 2022.
La vidéo fait le tour de la Toile en quelques heures, il s’agit d’une séquence qui révèle un supporteur qui ne cache pas son racisme envers Belaili. « C’est un arabe, c’est un arabe celui-là, c’est normal … Vive Éric Zemmour ! », hurle le spectateur depuis les tribunes.
Des insultes et propos racistes ont visiblement afflué dimanche, 20 février, du côté rémois. Puisque l’attaquant algérien devait jouer avec son équipe à Reims. Un match qui pour rappel compte pour la 25e journée de la Ligue 1 française. Ce dernier s’est soldé par un nul (1-1).
En effet, plusieurs vidéos racistes et diffamatoires du même genre allant contre Belaïli ont envahi Twitter. À travers, ces extraits, on peut clairement distinguer des sifflets, des gestes obscènes, et même des insultes qui ont visé le numéro 24 de Brest, tout au long du match. C’est du moins ce que soutient le site spécialisé Fennec Football.
Hier lorsque Youcef Belaïli s’apprêtait à tirer le pénalty : « C’est un arabe, c’est un arabe celui-là, c’est normal ils nous font chier. Vive Éric Zemmour ! » @Sabb723 🎥@Ilyesramdani1 pic.twitter.com/FIGUAOgwQs
— La Vague Verte ⭐️🇩🇿 (@la_vagueverte) February 21, 2022
Racisme à Reims : voici le communiqué des deux clubs
D’après le communiqué commun des deux clubs de cette rencontre, Brest et Reims ont dévoilé qu’une enquête est en cours pour trouver les auteurs des insultes racistes. Cela, en prenant compte des témoignages de ceux présents ce jour-là. Ainsi, présentement personne n’a encore été identifié. Car, ils déclarent n’avoir aucune preuve tangible en leur possession pour le moment.
Pour rappel, le journaliste de Mediapart, Ilyes Ramdani, était le premier à témoigner de telles discriminations envers la nouvelle recrue de Brest. Puis, le Stade de Reims a emboîté le pas du Stade Brestois 29 pour juger d’inadmissibles les propos diffusés. « Des propos inqualifiables, qui n’ont leur place ni dans un stade de football ni dans aucun autre lieu de notre société », s’indignent les deux clubs français.
