Algérie – On vous dévoile, dans ce nouveau numéro du mercredi 28 décembre 2022, tout ce que vous devez savoir à propos du dinar algérien numérique.
Depuis quelque temps maintenant, la Banque d’Algérie parle d’adopter une monnaie numérique, à savoir le dinar algérien numérique. C’est d’ailleurs un projet qui a été confirmé ce lundi, par le Premier ministre Aimene Benabderrahmane. Chose qui a été abordée à l’issue d’un discours prononcé par le bras droit du président algérien.
Et ce, dans le cadre de l’ouverture des travaux de la conférence sur les défis futurs des banques centrales à l’occasion du 60e anniversaire de la fondation de la Banque d’Algérie. Parlant de la numérisation du secteur bancaire dans le pays, le Premier ministre a indiqué que parmi les plus importants ateliers ouverts à la Banque d’Algérie figure l’« Atelier de numérisation des paiements ».
Ce dernier vise, entre autres, à adopter la forme numérique de la monnaie fiduciaire. Ce n’est pas tout ! Le même responsable a ajouté que la Banque d’Algérie entreprendra « l’émission, la gestion et le contrôle sous le nom de dinar numérique algérien ».
Avant de poursuivre : « Le dinar numérique algérien soutiendrait à terme la forme physique de la monnaie fiduciaire ». C’est ce que rapporte le quotidien arabophone Echorouk dans son nouveau numéro.
À quoi va servir le dinar algérien numérique ?
En fait, une monnaie numérique est une monnaie non-physique qui est échangée uniquement numériquement. C’est-à-dire sans qu’il soit nécessaire d’utiliser de l’argent liquide sous sa forme traditionnelle. À savoir de papier et de pièces. Ce qui est différent des monnaies virtuelles comme le Bitcoin.
En d’autres termes, les monnaies numériques sont des monnaies officielles émises par les banques centrales des pays. Et pour cause, elles ont la même valeur et le même pouvoir d’achat que la monnaie physique. Cela signifie que vous pouvez échanger le dinar algérien numérique, par voie électronique, contre n’importe quel service ou produit.
L’avantage de cette monnaie réside dans le fait d’éviter les problèmes liés à la dépendance à la liquidité en espèces dans les échanges commerciaux. Cela, entre les particuliers, les entreprises et les organismes gouvernementaux. Ce qui éliminera, pareillement, les « crises dans la disponibilité des liquidités ». C’est ce dont a fait état la même source.
De son coté, l’expert financier Souhil Meddah, pense que ce projet aura un réel impact sur le dinar ordinaire et précisément sur le poids des flux financiers. Ces derniers, qui ordinairement « s’échangent par voie physique, passeront par la méthode des deux moyens à la fois électronique et également via les mobiles ». C’est ce que rapporte le média La Patrie News.
