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mardi, 23 avril 2024
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Bac 2020 en Algérie : Les syndicats de l’Éducation nationale mécontents

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Algérie – Dénonçant un Bac algérien dont la réputation, affirment-ils, est déjà altérée par les pratiques de fraude, les syndicats de l’Éducation manifestent leur sentiment d’indignation face à la décision gouvernementale quant à la moyenne d’admission à l’université en ce 2020 est qui équivaut, cette année en Algérie, à 9/20.

L’indignation est grande du côté des syndicats de l’Éducation nationale en Algérie, et pour cause la nouvelle mesure annoncée hier 11 octobre par le gouvernement, faisant état de la révision de la moyenne d’accession aux établissements de l’Enseignement supérieur pour les candidats de l’examen du Bac dans sa session de l’année 2020. Le site d’information Tout sur l’Algérie – TSA en parle dans un article paru ce lundi 12 octobre.

La problématique récurrente autour de la valeur réelle du baccalauréat « Made in Algérie » revient occuper les devants de la scène encore une fois. Cela à l’occasion donc de la réduction à 9/20 de la moyenne requise pour avoir ce diplôme en poche. TSA évoque un consensus inaccoutumé dans le camp des organisations syndicales du secteur de l’Éducation.

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Selon le média en ligne, quasiment l’intégralité du corps enseignant s’accorde à dire que cette décision ne sert pas l’intérêt de l’école algérienne. Ce qui concerne, en tout cas, d’après les précisions du journal électronique, les syndicats qui jusque-là ont affiché leur opposition. La pédagogie n’est pas une affaire de politique. C’est ce que l’on peut saisir des propos rapportés par le site web d’actualité.

Un bac à 9/20 : Déjà avant cette mesure, les enseignants s’attendaient à un taux de réussite sans précédent

Avant même que la révision de la moyenne du Bac nécessaire pour décrocher une place sur les bancs de l’université algérienne, les enseignants offraient leurs prévisions. Ils pressentaient déjà un taux de réussite record. Le chiffre s’annonçait déjà, pour eux, historique. En guise de justification, ils mentionnaient les deux trimestres étudiés en présence physique. Les seuls à avoir compté dans l’élaboration des sujets de l’examen.

En outre, les élèves disposaient de six mois de temps de révision de leurs cours dispensés en classe uniquement. Un « confort » que leurs ainés n’ont pas eu « la chance » d’avoir. Tout ça, nous le puisons du tas des motifs présentés au sujet du mécontentement des enseignants en Algérie. Des positionnements qui nous sont parvenus par la voie de la même source médiatique ci-dessus citée. Pour mémoire, 54% des candidats au Bac dans sa session de juin 2019 ont réussi leur passage.

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Pour cette année, les résultats à venir trancheront là-dessus. D’autre part, les enseignants se préoccupent de la validité du diplôme universitaire algérien. La crédibilité de ce dernier se mêle de très près au véritable niveau de son détenteur. La qualité de l’enseignement prodigué à nos étudiants dans les amphithéâtres les inquiète. Sans omettre le sort du diplômé algérien une fois sur le marché du travail.

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