Algérie – D’après le président Abdelmadjid Tebboune, le projet économique algéro-français Peugeot Citroën Production Algérie (PCPA) se concrétisera-t-il dans un avenir proche ? L’année 2021 sera-t-elle enfin la bonne pour la marque française ?
Après deux ans de négociations, l’Algérie a signé un partenariat avec le constructeur automobile français Peugeot Citroën, il y a presque quatre (04) ans. Après cette longue attente, plusieurs interrogations planent autour de ce projet. Domicilié à Oran, aura-t-il un avenir dans le pays ?, se demandent plusieurs Algériens.
À ces questions, le président de la République a répondu. En effet, le chef d’État a évoqué l’avenir du projet de du géant français en Algérie et a clarifié le flou qui y règne dans son entretien accordé, avant-hier, au magazine hebdomadaire Le Point.
En préambule, Tebboune a tenu à indiquer que le dossier est toujours en cours de maturation. Autrement dit, le projet de Peugeot est toujours d’actualité. Il se trouve être, à l’heure actuelle, en phase de maturation. Un peu plus loin, le président a fait l’éloge de Peugeot Algérie.
Tebboune a donc fait savoir que la marque française a refusé catégoriquement de verser « des pots-de-vin ». « C’est ça son mérite », a-t-il ajouté. C’est d’ailleurs, précise-t-il, la raison pour laquelle il respecte profondément ce constructeur automobile.
Peugeot Algérie : les chiffres de sa production automobile
D’après le président de la République, la marque française Peugeot projette une production de 76 mille voitures par an. Néanmoins, l’Algérie aura besoin de plus de 350 mille voitures chaque année, précise Tebboune. Dans le même sillage, le chef d’État a rappelé que le pays compte augmenter le taux d’intégration à 30 – 35 %.
Pour en savoir plus sur le sujet, le média arabophone Ennahar a contacté le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie en France, Kaci Aït Yala, qui a tenu à apporter quelques précisions sur le projet Peugeot Algérie.
« On est en train de négocier le taux d’intégration et le volume de voitures », indique-t-il. « On ne veut pas faire 20 mille voitures dans un marché qui consomme 300 mille véhicules », ajoute-t-il. L’intervenant précise alors qu’il faut produire le nombre de voitures qui seront consommées et non pas moins.